Itinéraires, ce sont plus de deux cents films produits ces dix dernières années avec toujours cette même volonté de raconter l’identité calédonienne, de laisser le temps et la place à l’ensemble des communautés du pays pour raconter leur histoire. "Dès le départ, nous voulions qu’Itinéraires soit le magazine de la "vraie vie", de toutes les communautés confondues", explique Patrick Durand-Gaillard, co-créateur avec Walles Kotra et rédacteur en chef de l’émission.
Un magazine “de la vraie vie”
Pour rester toujours au plus près des préoccupations calédoniennes, l’émission a par la suite proposé des documentaires résolument tournés vers l’histoire du pays, comme pour aider à comprendre le présent. Puis le magazine s’est tourné vers "des préoccupations plus contemporaines" des Calédoniens, la place du pays dans la mondialisation, les dérives sociétales et l’environnement notamment.
Les treize documentaires proposés et à retrouver sur le site de Nouvelle-Calédonie La 1ère illustrent ce cheminement éditorial et font la part belle aux identités calédoniennes, à l’histoire du pays et à la faune et la flore locales.
- Nidoish Naisseline, une parole qui ne meurt pas de Nunë Lupeack
- Caledonian War de Jacques-Olivier Trompas
- L’île continent d'Alan Nogues
- Route des arts, paroles kanak de Frédéric Bouquet-Grilli
- Naissance d'une nation de Ben Salama et Thomas Marie
- Yam quand l'igname raconte les hommes de Dominique Roberjot et Christine Della-Maggiora
- 45 secondes d’éternité de Thomas Escudié et François Guillaume
- Blok Caledonie, l'histoire méconnue des Niaoulis de Dominique Roberjot et Christine Della-Maggiora
- Terre de métal d’Alan Nogues
- La Monique, une blessure calédonienne de Vincent Perazio
- Nouvelle-Calédonie, l'île sauvage de Rémi Laugier
- Délinquance(s) de Matthieu Firmin et Florence d’Arthuys
- Cyril, ma part Kanak de Virginie Saclier
A noter que ces treize documentaires étaient disponibles jusqu'au 31 décembre 2021.