Municipales : deux jours pour mettre sous pli la propagande électorale

La salle d'honneur de la mairie de Nouméa est occupée depuis ce jeudi par 260 jeunes à la recherche d'un emploi ou étudiants. Durant deux jours, ils remplissent les enveloppes de documents de propagande des candidats aux élections municipales, pour les communes de plus de 2500 habitants. 
C'est dans une ambiance pour le moins conviviale que sont mis sous pli les documents de propagande électorale des candidats des dix-neuf communes de plus de 2500 habitants. 
 

Un devoir citoyen

260 jeunes à la recherche d'un emploi ont été recrutés pour l'occasion par la mission d’insertion des jeunes, à l'image de Jacqueline qui remplit les enveloppes avec une cadence déconcertante.
« Voter, c’est un droit du citoyen qu’on doit accomplir. C’est important parce que c’est un pouvoir pour nous les citoyens de montrer ce qu’on veut, de savoir donner notre opinion et c’est à travers le vote qu’on peut le faire » commente la jeune fille qui prend son rôle à coeur. 
 

Un travail minutieux

Un travail à la chaîne préparé en amont par les membres de la section élection du Haut-commissariat. « Déjà, il faut qu’on connaisse le nombre d’électeurs. A partir de là, on va estimer le nombre de tables, le nombre de jeunes dont on va avoir besoin » explique Lorène Leclerc, agent de la section élection du haut-commissariat. « En amont, on fait le collage des étiquettes sur les enveloppes. A partir de là, on identifie les cartons d’électeurs par commune. Ensuite les jeunes arrivent et eux s’occupent de l’insertion des documents dans les enveloppes ». 
A noter que les listes doivent fournir leurs professions de foi, mais aussi deux bulletins de vote, un qui sera fourni à la mairie pour le jour du scrutin et un inséré dans l’enveloppe. 
 

Une priorité absolue pour l’OPT

Poya, Poindimié ou encore le Mont-Dore, en une journée, 105 000 enveloppes ont été traitées. Pour un total de près de 190 000 plis à acheminer. Ils seront distribués par les professionnels de l'OPT, dans les boîtes postales et boîtes aux lettres de l'ensemble des électeurs concernés. 
« Ça représente à peu près quatorze tonnes » commente Caroline Chalier, chef de centre du traitement postal de Nouméa. « Dans chaque agence, vu que c’est une priorité absolue donnée à la mise en boîte de ces propagandes, tout le monde est concerné bien sûr. On commence le pré-tri ici et le reste finit d’être traité au centre de traitement postal pour être acheminé au plus tard ce week-end ». 
Les services en charge de l'envoi des enveloppes tiennent à le rappeler : il est nécessaire pour les électeurs de faire la mise à jour de son adresse auprès de sa mairie, afin d'éviter les retours d’enveloppes qui se font pour le moins nombreux en temps d’élection.

Les précisions d’Amaury Jacqmin, chef du bureau des élections au Haut-commissariat de la République. Il est interrogé par Cédric Michaut 
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