Pierre Fairbank, 51 ans, suivi de près par Nicolas Brignone, 34 ans. Il y a de l’expérience, sur la piste bleue du stade Charléty, à Paris. De l’expérience, de l’envie et des ambitions légitimes, même à un certain âge. "Je suis encore dans les finales, et pas trop loin du podium. Voilà, je continue et c'est vrai que ça dure, maintenant, depuis trente ans", lance le premier dans un sourire. A côté, Nicolas fait presque figure de débutant. Un "jeunot"… qui a pourtant, et depuis très longtemps, son rond de serviette en équipe de France. A Paris en 2023, à un an des Jeux, il veut briller. "Si j'atteins déjà la première étape qui est la finale, c'est sûr que je vais tout donner pour pouvoir monter potentiellement sur le podium, surtout avec le public qui sera là, ma famille qui sera présente aussi."
"Ça serait bien de finir en beauté"
Des mondiaux, puis des Jeux paralympiques en France... "Ça serait bien de finir en beauté, d'avoir une médaille encore, se projette Pierre Fairbank. Pour l'équipe de France, pour la Nouvelle-Calédonie, ça serait super." Après quoi, Nicolas Brignone devrait se retrouver en pole position. Pas simple, de remplacer un athlète pareil... "En théorie, il arrête après les Jeux de Paris, exact. Je m'entraîne pour depuis des années donc oui, je vais garder la flamme calédonienne et française au sein de cette équipe."
Début des mondiaux pour les Cagous mardi 11 juillet, avec l'épreuve du 400 mètres. Des championnats durant lesquels plus de 1 300 athlètes se disputeront 171 titres.