Commémorations en hommage aux disparus de la Monique

Ariel Pelissou, créatrice amatrice de BD

Jean-Marie Ganeval, sculpteur

Alejandra Rinck Ramirez, artiste

"Node", un grand spectacle directement inspiré de La Monique. Imaginé par le chorégraphe Richard Digoué, il mêle chorale, hip-hop et graff. Il y a 70 ans disparaissait le caboteur La Monique avec 126 personnes à son bord. Des centaines de familles sont soudainement confrontées à un deuil impossible car les victimes n'ont jamais été retrouvées et les circonstances de l'accident restent encore mystérieuses. 70 ans après, l'événement suscite toujours une profonde émotion auprès des Calédoniens.

Lundi 25 juillet, une soirée hommage  a été organisée au Conservatoire de musique et de danse de la Nouvelle-Calédonie. Chants polyphoniques, lectures de texte, chorégraphies et témoignages rythme cette soirée placée sous le signe du souvenir et de l'émotion.

Jean-Marc Ventoume s'est toujours senti concerné par le drame de la Monique, marqué par le souvenir d'une grand-mère disparue. Il y a quelques années il a composé cette chanson-hommage intitulée "Porter le nom d'une tragique vie".

Jean-Paul Smadja fait lecture du texte "Ma Monique" écrit par Louis-José Barbançon. Un texte de douleur intime, de colère enfouit d'un enfant de disparu. 

Jean-Paul Smadja fait lecture du poème "Le cercle" écrit par Frédéric Ohlen à l'occasion du 50ème anniversaire de la disparition de la Monique

Pierre Ngaiohni, ancien membre du gouvernement et ancien marie de Maré, fait lecture du témoignage qu'il a écrit sur ce qu'on appelle "le chant de la Monique".

Wallès Kotra livre une interview qui a réalisé du grand chef Nidoïsh Naisseline. Ce dernier confiait le lien intime qui le lie à la Monique. 

Parmi les passagers de la Monique se trouvaient la soeur de Sophie, Françoise Gambey, le mari de celle-ci, Henri De Greslan et leurs quatre enfants, dont la plus âgée avait 5 ans et le plus jeune seulement quelques mois.