À Lifou, Luecila 3000 a débuté, une grande fête qui rassemble au-delà des Loyauté. Les artisans et artistes du pays viennent exposer et vendre les produits de leur travail. Gros plan sur la maison des artisans de Canala, présente à Drehu pendant ces quatre jours.
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Depuis son ouverture en 2010, la maison des artisans a boosté la création artistique sur la côte Est. Couturières, dessinateurs et aussi sculpteurs, ils sont une quarantaine d'artisans à vivre dans les tribus.
"On ne savait pas s'il y avait des sculpteurs. Par rapport à la mise en place de la maison des artisans, là on voit qu'il y a des sculpteurs, que le tapa ressort aussi. C'est encourageant pour nous" confie Takamatsu Kai, le président de la maison des artisans de Canala.
Les jeunes créateurs sortent de l'ombre, s'exposent, se forment et se rassemblent autour des plus expérimentés. "On est ici pour les jeunes s'ils veulent apprendre à coudre, on fait des petits cours de couture. C'est surtout les jeunes mamans des tribus qui sont là, qui n'ont pas de travail. Et avec la couture, tu peux trouver des sous" explique Angèle Maramin, couturière.
À Canala, les machines ont ronronné et les fers à repasser ont chauffé pendant plusieurs jours avant le début des festivités de Luecila 3000.
Ici, les robes se vendent bien. Angèle peut fabriquer jusqu'à six robes par jour. À 5000 francs minimum l'unité, cela procure un bon revenu pour les mamans. "Quand on compte sur le mari, il faut toujours demander. Quand c'est tes propres moyens, tu fais ce que tu veux avec. Je suis fière de moi, de pouvoir me débrouiller" raconte Angèle.
Les artistes de Canala comptent bien être présent à tous les grands événements du pays en 2020.
Le reportage de Jean-Noël Mero.
"On ne savait pas s'il y avait des sculpteurs. Par rapport à la mise en place de la maison des artisans, là on voit qu'il y a des sculpteurs, que le tapa ressort aussi. C'est encourageant pour nous" confie Takamatsu Kai, le président de la maison des artisans de Canala.
Les jeunes créateurs sortent de l'ombre, s'exposent, se forment et se rassemblent autour des plus expérimentés. "On est ici pour les jeunes s'ils veulent apprendre à coudre, on fait des petits cours de couture. C'est surtout les jeunes mamans des tribus qui sont là, qui n'ont pas de travail. Et avec la couture, tu peux trouver des sous" explique Angèle Maramin, couturière.
Passion couture
À Canala, les machines ont ronronné et les fers à repasser ont chauffé pendant plusieurs jours avant le début des festivités de Luecila 3000.
Ici, les robes se vendent bien. Angèle peut fabriquer jusqu'à six robes par jour. À 5000 francs minimum l'unité, cela procure un bon revenu pour les mamans. "Quand on compte sur le mari, il faut toujours demander. Quand c'est tes propres moyens, tu fais ce que tu veux avec. Je suis fière de moi, de pouvoir me débrouiller" raconte Angèle.
Les artistes de Canala comptent bien être présent à tous les grands événements du pays en 2020.
Le reportage de Jean-Noël Mero.