Depuis Koutio, un des quartiers de Dumbéa, Claudette Trupit reçoit les têtes de liste de la seconde plus grosse commune du territoire.
Forte de ses 35873 habitants, Dumbéa a connu une croissance importante et de ce fait récupère 4 conseillers supplémentaires portant à 39 les membres du conseil municipal. 21500 électeurs iront choisir leur maire le 15 mars. Le premier magistrat actuel est George Naturel qui fait partie des têtes de liste invitées par Nouvelle-Calédonie la 1ère.
Cynthia JAN “Générations Dumbéa” "souhaite remplacer le maire George Naturel avec une équipe renouvelée".
Georges NATUREL “Pour une ville à votre image” propose de poursuivre un développement harmonieux de la commune.
Rachel AUCHER “Dumbéa, ville océanienne” originaire de Lifou, liste portée par des partis indépendantistes, coutumiers et religieux, engagée UC, elle souhaite porter la voix des femmes et des océaniens
Vaimu’a MULIAVA “Notre Dumbéa, le réveil !“, enfant de Dumbéa a travaillé à l'étranger et est revenu poursuivre le vent d'espoir de l'éveil océanien.
Yolande VERLAGUET “Dumbéa autrement, une nouvelle ambition pour notre ville” (Calédonie Ensemble) est une ancienne enseignante qui a fait sa carrière à Dumbéa, elle veut une gestion différente de la ville de Dumbéa pour la sortir de l'image de cité dortoir, et résoudre les problèmes dû à sa croissance rapide.
Suite à l'augmentation de la délinquance, l'effectif des forces de l'ordre a été renforcé : la police municipale est passée de 11 agents à 38 renforcée par une quinzaine d'auxiliaires de proximité.
En dehors de la répression, un travail de prévention est abordé par tous les candidats selon plusieurs axes : l'éducation, le sport, l'accès à la culture.
D'autres propositions sont évoquées telles que renforcer les bénévoles oeuvrant dans les associations, privilégier l'embauche de médiateurs dans les quartiers. Les chiffres sont éloquents l'année dernière il y a eu 300 cambriolages, 304 agressions et 310 vols. La commune détient le record de 100 rixes devant des établissements scolaires.
L'oisiveté des jeunes est aussi au centre du débat avec des idées de créations d'ateliers populaires dans les maisons de quartier.
Les sujets également abordés en vrac : le besoin d'éduquer les habitants à la gestion de leur argent, à la création d'un endroit central, un espace publique où les jeunes en particulier, les dumbéens en général pourront se retrouver.
L'habitat occupe également le coeur des préoccupations de la commune.
Les questions qui sont soulevées alors, sont le besoin de logements adaptés aux mode de vie des océaniens. La vitesse de construction de ces logements a entraîné différents problèmes : des quartiers privés d'électricité, près de 1200 logements encore vides.
Le débat s'est achevé sur le constat de la nécessité de faire "avec les dumbéens", d'aller vers une démocratie participative. George Naturel a souligné qu'il existe une application à la disposition des habitants pour leur permettre de s'exprimer sur la ville et des comités de quartiers permettent de remonter les difficultés rencontrées par les habitants.
CLIQUEZ POUR ÉCOUTER LE PODCAST : DÉBAT MUNICIPALES 2020 DUMBÉA
Cynthia JAN “Générations Dumbéa” "souhaite remplacer le maire George Naturel avec une équipe renouvelée".
Georges NATUREL “Pour une ville à votre image” propose de poursuivre un développement harmonieux de la commune.
Rachel AUCHER “Dumbéa, ville océanienne” originaire de Lifou, liste portée par des partis indépendantistes, coutumiers et religieux, engagée UC, elle souhaite porter la voix des femmes et des océaniens
Vaimu’a MULIAVA “Notre Dumbéa, le réveil !“, enfant de Dumbéa a travaillé à l'étranger et est revenu poursuivre le vent d'espoir de l'éveil océanien.
Yolande VERLAGUET “Dumbéa autrement, une nouvelle ambition pour notre ville” (Calédonie Ensemble) est une ancienne enseignante qui a fait sa carrière à Dumbéa, elle veut une gestion différente de la ville de Dumbéa pour la sortir de l'image de cité dortoir, et résoudre les problèmes dû à sa croissance rapide.
Délinquance de la jeunesse, insécurité et habitat
Suite à l'augmentation de la délinquance, l'effectif des forces de l'ordre a été renforcé : la police municipale est passée de 11 agents à 38 renforcée par une quinzaine d'auxiliaires de proximité.
En dehors de la répression, un travail de prévention est abordé par tous les candidats selon plusieurs axes : l'éducation, le sport, l'accès à la culture.
D'autres propositions sont évoquées telles que renforcer les bénévoles oeuvrant dans les associations, privilégier l'embauche de médiateurs dans les quartiers. Les chiffres sont éloquents l'année dernière il y a eu 300 cambriolages, 304 agressions et 310 vols. La commune détient le record de 100 rixes devant des établissements scolaires.
L'oisiveté des jeunes est aussi au centre du débat avec des idées de créations d'ateliers populaires dans les maisons de quartier.
Les sujets également abordés en vrac : le besoin d'éduquer les habitants à la gestion de leur argent, à la création d'un endroit central, un espace publique où les jeunes en particulier, les dumbéens en général pourront se retrouver.
L'habitat occupe également le coeur des préoccupations de la commune.
Des chiffres :
900 ha aménagés, 6500 logements neufs, 2000 lots d'habitation, 400 terrains d'activité démontrent l'ampleur de la croissance démographique qui impacte Dumbéa.Les questions qui sont soulevées alors, sont le besoin de logements adaptés aux mode de vie des océaniens. La vitesse de construction de ces logements a entraîné différents problèmes : des quartiers privés d'électricité, près de 1200 logements encore vides.
Le débat s'est achevé sur le constat de la nécessité de faire "avec les dumbéens", d'aller vers une démocratie participative. George Naturel a souligné qu'il existe une application à la disposition des habitants pour leur permettre de s'exprimer sur la ville et des comités de quartiers permettent de remonter les difficultés rencontrées par les habitants.