Des caillassages, suivis d’une fermeture de la route par les gendarmes. Un scénario que les habitants du Mont-Dore Sud ne connaissent que trop bien et qui a un coût selon Citoyen mondorien. Un coût que l’association veut mesurer à travers une étude d’impact. "Il y a des problématiques d’emploi, d’installation d’entreprises, tout ce qui fait le tissu social économique du Mont-Dore", souligne Florent Perrin, le président de Citoyen mondorien. Ça dure depuis 40 ans. L’État a mis tous les moyens pour sécuriser la RP1, mais malgré tout il y a encore des difficultés."
Emploi menacé
Conséquence, estime Jean-Noël Pezant, vice-président, "les Mondoriens du Sud, ne sortent plus le soir à Nouméa par peur d’être bloqués ou attaqués, nos amis qui ne viennent plus chez nous le soir, et nos jeunes ont plus de mal à trouver un travail car les employeurs ont peur qu’ils ne viennent pas travailler à cause d’un blocage."
Cette étude d’impact pourrait être lancée d’ici le mois de mars avec un financement partiel de la province Sud et de la mairie du Mont-Dore.