S’il faut de bonnes jambes pour affronter des terrains naturels, la clé du succès est de savoir interpréter une carte. Le choix d’itinéraire est déterminant pour la performance.
Comme Sarah, pompier militaire, les participants de la Goumba silva race ont pu apprécier cette épreuve très exigeante dans un cadre magnifique. "Ils se sont régalés parce que c’est une carte nouvelle, s'enthousiasme Silvère Dervillez, président du club Atlas. Personne ne connaît encore ce terrain. Il y en a pour tous les goûts. Il y a des chemins de randonnées vraiment magnifiques avec des vues plongeantes sur la Calédonie et sur le lagon. Il y a aussi, pour les plus aventuriers, des parcours plus difficiles à travers la forêt et la brousse. Il y a de quoi s’amuser à tous les niveaux."
À la recherche de balises
Un terrain de jeu idéal de par sa proximité avec Nouméa. "On a du mal à trouver des terrains sauvages à proximité de Nouméa, poursuit-il. C’est parfois un peu compliqué pour les familles. Là, ils n’ont aucune excuse pour ne pas venir à Goumba."
Observer, réfléchir et courir sont les maîtres mots de la course d’orientation. Les participants partent à la recherche de balises à l’aide d’une carte et d’une boussole. Mais comment réussir sa première course d’orientation? "Il faut s’équiper, explique Servane, 13 ans, qui avait déjà fait une course pour le plaisir en famille. Il faut mettre un legging, avoir des chaussures attachées, une boussole, une puce et une carte." Une fois que l'on est rodé aux techniques d'orientation, on est prêt à se lancer sur le parcours sportif.