Au Mont-Dore, un cas positif a été détecté samedi soir. Cette personne a été contaminée sans être sortie du territoire. Il ne s’agit pas d’une pharmacienne, mais d’un personnel administratif. L'officine de Robinson reste ouverte, sous surveillance, et après une procédure minutieuse
Martin Charmasson et Christian Favennec (CM) •
Transparence affichée à l’entrée. L’une des employées de cette pharmacie a été testée positive au coronavirus, avant d’être isolée au Médipôle. L’officine continue d’accueillir des clients. Et explique pourquoi.
« Le risque est très faible »
Première précision : le cas détecté est un personnel administratif, travaillant une demi-journée par semaine, pour gérer les documents transmis aux mutuelles :
« Le risque est très faible, c’est une personne avec qui les contacts ont été relativement peu importants et qui ne passe qu’une journée » explique Brigitte Le Gall, responsable de la pharmacie de Robinson. « Quand elle était à la pharmacie, elle n’était pas symptomatique, c’est à dire qu’elle ne toussait pas, elle n’avait pas de fièvre. Elle est venue mardi, elle a développé les symptômes par la suite, donc il y a vraiment peu de risques que nous ayons été infectés. Mais nous sommes vraiment suivis »
Ce matin, les clients continuaient de venir. En prenant leurs précautions et par obligation :
« J’ai pas hésité à rentrer pour venir chercher les médicaments de mon grand-père » explique ce jeune homme.
Un monsieur plus âgé est là aussi : « J’ai ait un séjour à l’hôpital il n’y a pas longtemps… J’ai 83 ans bientôt, il faut que je me prémunisse »
Les responsables de cette pharmacie eux se veulent rassurant. Le cas détecté n’a pas transmis le virus à ses proches. Ce qui limite la probabilité pour les autres :
« Toute sa famille, son mari, ses enfants, toutes les personnes qui sont en contact physique avec elle ont été testés, ils sont tous négatifs » assure Brigitte Le Gall.
Pour réduire encore davantage les risques, un « drive », un système de vente de médicaments sans rentrer dans l’officine, a été mis en place. Le reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec