Après les récentes attaques de requins, les plages de Nouméa peu fréquentées

Les plages de Nouméa peu fréquentées ce dimanche.
En ce dimanche d'été ensoleillé, peu de Calédoniens se sont rendus sur les plages de la ville. En cause, les rares sites ouverts à la baignade, après la dernière attaque de requin survenue la veille à l'Anse Vata.

Bis repetita. Après l'attaque samedi soir d'un requin sur un rider, la baignade est à nouveau interdite sur la plage de l'Anse Vata. La victime, qui s'en est sortie indemne, faisait du downwind sur sa planche de foil depuis le ponton du Méridien jusqu'à la Baie des citrons quand elle s’est fait attaquer à proximité du rivage. Cette fois-ci, la ville de Nouméa n’a interdit la baignade que sur les plages du sud de la ville. Ainsi, les activités se limitaient ce dimanche à la bronzette ou aux châteaux de sable. 

Des familles dans l'eau, mais inquiètes 

Sur la plage de Magenta, en revanche, les familles avaient autorisation de barboter. "On a peur mais, comme le drapeau est bleu, on va se baigner. Il faudrait mettre en place une surveillance baignade continue (pour les attaques requins ndlr) sur la plage de Magenta, comme c'est le cas sur les plages de la Baie des citrons et de l'Anse Vata." confie Ophélie Zeiwe, une habituée des lieux.

Quelques véliplanchistes téméraires 

Si l’attaque de samedi a concerné un rider, elle n'a pas convaincu certains véliplanchistes de raccrocher leur planche. A l'image du jeune Yani, 12 ans, habituellement sur le plan d'eau de la côté blanche, il s'est rabattu ce dimanche sur le site de Magenta. "Je plonge, je fais de la chasse sous-marine, les requins ne me font pas trop peur... Rien ne m'empêche d'aller à l'eau parce que j'aime ça!


La ville de Nouméa a interdit, jusqu’à nouvel ordre, la baignade sur les plages de Sainte-Marie, de l'Anse Vata, de la Baie des citrons et de l'île aux canards. Dans un communiqué diffusé cet après-midi, elle annonce également le retour, ce lundi, d'une nouvelle campagne de prélèvement de requins. 

Le reportage de Brigitte Whaap et Nicolas Fasquel : 

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