Entretien avec Virginie Soula
Qui sont les invités de ce 9e SILO ?
Les invités sont nombreux. Ceux qui viennent de l'extérieur sont : Flora Devatine (Polynésie Française PF), Patricia Grace (NZ), Marcel Meltherorong (Vanuatu), Frédéric Pillot (illustrateur France), Christian Robert (éditeur, PF), Bruno Saura (anthropologue PF), Peter Sipeli (Fidji), Chantal T. Spitz (PF), Guy Wallart (éditeur PF), Paul Tavo (Vanuatu), Bastien Lallemant (auteur-compositeur-interprète, France). Et c'est sans compter de nombreux écrivains locaux.
Comment définiriez-vous leur littérature ?
Il y a une grande variété d'ouvrages. De la littérature, de l'histoire, de la jeunesse... Ils sont, pour l'essentiel, très ancrés dans l'Océan Pacifique. C'est donc bien ce dénominateur qui les relie et relie leur littérature. Cela permettra au visiteur d'aborder les cultures océaniennes tant du point de vue scientifique (histoire, anthropologie, linguistique) que du point du vue artistique et culturel.
Qu’est-ce qui les relie entre eux ?
Ce qui fait le lien, c'est le Pacifique, la culture océanienne qui transparaît dans chacun des ouvrages, des propositions... Ce sont des interrogations communes sur les langues, la permanence d'une culture traditionnelle dans un monde en mutation et les phénomènes connexes que sont l'acculturation, la recherche de l'identité, etc.
Quelles sont les spécificités de chacune des émissions que vous allez présenter tout au long de ce SILO 2016 ?
Le SILO sera ponctué d'émissions télé et radio qui permettront de découvrir les auteurs invités de différentes façons. Un grand plateau sur la littérature du Pacifique ouvrira le SILO mardi 4 octobre avec "Des Livres et nous". J'y recevrai Chantal T.Spitz, Patricia Grace, Paul Wamo, Marcel Meltherorong et Peter Sipeli. Ce sera l'occasion de faire un point sur les liens entre les littératures francophones et anglophones du Pacifique, mais aussi entre les espaces polynésiens et mélanésiens. On poursuivra de manière plus intime avec des rencontres d'écrivains les jeudis et vendredis après-midi. Nous évoquerons alors plus spécifiquement leur dernier ouvrage et leur travail d'écrivain. Il s'agit en quelque sorte de mieux entrer dans la "cuisine" des auteurs, de savoir comment et pourquoi ils écrivent.
On terminera enfin avec "Endemix Week-End" samedi 8 octobre de 9h à 10h où je recevrai avec Gwen et toute l'équipe de chroniqueurs Roland Rossero, un écrivain calédonien, mais pas seulement...
Comme chaque samedi, le ton sera résolument décontracté, car on peut tout à fait parler de culture et de littérature avec humour et fantaisie !
Quelle est la vision des Calédoniens sur la littérature du Pacifique ?
Je ne peux pas répondre à la place des Calédoniens... Il faudrait les sonder ! Ce serait intéressant. À mon sens la littérature calédonienne est encore assez mal connue des Calédoniens alors qu'elle est riche et très variée puisqu'on trouve de la poésie, du slam, des romans et nouvelles, des ouvrages pour la jeunesse...
Y a-t-il une différence entre la littérature mélanésienne et polynésienne ?
Oui et non ! Oui, car ce sont des cultures distinctes (avec des langues et des traditions spécifiques) et non, car il y a des liens importants entre ces deux cultures. Nous essaierons de développer cela avec mes invités dans les différentes émissions proposées tout au long du SILO car les auteurs mélanésiens du Vanuatu ou de Calédonie et ceux de Polynésie ou de Nouvelle-Zélande sauront mieux que moi expliquer ce qui les relie ou ce qui les sépare.
Quel(s) auteur(s) recommanderiez-vous aux non-initiés ?
Il y en a plein, mais je pense qu'il faut absolument découvrir Patricia Grace dont les ouvrages sont traduits en français et notamment son dernier recueil de nouvelles "des petits trous dans le silence" mais aussi "Nagaemas" de Marcel Meltherorong, et bien sûr "Tjibaou, une parole kanak pour le monde" d'Eric Waddell et "Nidoïsh Naisseline de cœur à cœur" de Wallès Kotra.
Les invités sont nombreux. Ceux qui viennent de l'extérieur sont : Flora Devatine (Polynésie Française PF), Patricia Grace (NZ), Marcel Meltherorong (Vanuatu), Frédéric Pillot (illustrateur France), Christian Robert (éditeur, PF), Bruno Saura (anthropologue PF), Peter Sipeli (Fidji), Chantal T. Spitz (PF), Guy Wallart (éditeur PF), Paul Tavo (Vanuatu), Bastien Lallemant (auteur-compositeur-interprète, France). Et c'est sans compter de nombreux écrivains locaux.
Comment définiriez-vous leur littérature ?
Il y a une grande variété d'ouvrages. De la littérature, de l'histoire, de la jeunesse... Ils sont, pour l'essentiel, très ancrés dans l'Océan Pacifique. C'est donc bien ce dénominateur qui les relie et relie leur littérature. Cela permettra au visiteur d'aborder les cultures océaniennes tant du point de vue scientifique (histoire, anthropologie, linguistique) que du point du vue artistique et culturel.
Qu’est-ce qui les relie entre eux ?
Ce qui fait le lien, c'est le Pacifique, la culture océanienne qui transparaît dans chacun des ouvrages, des propositions... Ce sont des interrogations communes sur les langues, la permanence d'une culture traditionnelle dans un monde en mutation et les phénomènes connexes que sont l'acculturation, la recherche de l'identité, etc.
Quelles sont les spécificités de chacune des émissions que vous allez présenter tout au long de ce SILO 2016 ?
Le SILO sera ponctué d'émissions télé et radio qui permettront de découvrir les auteurs invités de différentes façons. Un grand plateau sur la littérature du Pacifique ouvrira le SILO mardi 4 octobre avec "Des Livres et nous". J'y recevrai Chantal T.Spitz, Patricia Grace, Paul Wamo, Marcel Meltherorong et Peter Sipeli. Ce sera l'occasion de faire un point sur les liens entre les littératures francophones et anglophones du Pacifique, mais aussi entre les espaces polynésiens et mélanésiens. On poursuivra de manière plus intime avec des rencontres d'écrivains les jeudis et vendredis après-midi. Nous évoquerons alors plus spécifiquement leur dernier ouvrage et leur travail d'écrivain. Il s'agit en quelque sorte de mieux entrer dans la "cuisine" des auteurs, de savoir comment et pourquoi ils écrivent.
On terminera enfin avec "Endemix Week-End" samedi 8 octobre de 9h à 10h où je recevrai avec Gwen et toute l'équipe de chroniqueurs Roland Rossero, un écrivain calédonien, mais pas seulement...
Comme chaque samedi, le ton sera résolument décontracté, car on peut tout à fait parler de culture et de littérature avec humour et fantaisie !
Quelle est la vision des Calédoniens sur la littérature du Pacifique ?
Je ne peux pas répondre à la place des Calédoniens... Il faudrait les sonder ! Ce serait intéressant. À mon sens la littérature calédonienne est encore assez mal connue des Calédoniens alors qu'elle est riche et très variée puisqu'on trouve de la poésie, du slam, des romans et nouvelles, des ouvrages pour la jeunesse...
Y a-t-il une différence entre la littérature mélanésienne et polynésienne ?
Oui et non ! Oui, car ce sont des cultures distinctes (avec des langues et des traditions spécifiques) et non, car il y a des liens importants entre ces deux cultures. Nous essaierons de développer cela avec mes invités dans les différentes émissions proposées tout au long du SILO car les auteurs mélanésiens du Vanuatu ou de Calédonie et ceux de Polynésie ou de Nouvelle-Zélande sauront mieux que moi expliquer ce qui les relie ou ce qui les sépare.
Quel(s) auteur(s) recommanderiez-vous aux non-initiés ?
Il y en a plein, mais je pense qu'il faut absolument découvrir Patricia Grace dont les ouvrages sont traduits en français et notamment son dernier recueil de nouvelles "des petits trous dans le silence" mais aussi "Nagaemas" de Marcel Meltherorong, et bien sûr "Tjibaou, une parole kanak pour le monde" d'Eric Waddell et "Nidoïsh Naisseline de cœur à cœur" de Wallès Kotra.