La communauté catholique locale chante et prie pour les peuples ukrainien et russe

La chorale Les Messagers a notamment entonné une prière en ukrainien, jeudi soir. Une cinquantaine de paroissiens se sont déplacés.
Au huitième jour de guerre en Ukraine, bon nombre d'églises chrétiennes de par le monde multiplient les appels et les initiatives pour un retour à la paix. Jeudi 3 mars, la communauté catholique de Nouméa et du Grand Nouméa s’est réunie en l’église de Montravel pour un temps de prière en soutien aux Ukrainiens et aux Russes qui dénoncent cette guerre.

Après l'appel du  pape François à une journée de prière et de jeûne pour la paix en Ukraine, mercredi 2 mars, de nombreuses initiatives ont fleuri, partout en France, ces derniers jours, pour marquer la solidarité des catholiques avec les Ukrainiens. Des chants de prières se sont élevés, jeudi 3 mars dans  la nuit. Ils ont retenti dans le quartier de Montravel.

Une cinquantaine de paroissiens assemblés dans la prière, ont suivi l'animation assurée par la chorale Les Messagers, à l'initiative de ce  temps de recueillement d'une heure. "Nous prions surtout à travers le chant. Avec ce qu'il se passe dans le monde, nous ne pouvons pas rester indifférents. Nous prions pour l'Ukraine et pour le monde entier, pour nos dirigeants. Nous sommes tous touchés", témoigne Livio Heafala, un des responsables de la chorale.

"Chanter c'est prier deux fois"

L'appel à la prière pour la paix du pape François sonne comme une mission adressée à tous les chrétiens. "Nous sommes jeunes. J'ai 34 ans et je ne pensais pas que nous allions arriver, au troisième millénaire, à vivre des temps de guerre. Saint Augustin disait que chanter c'est prier deux fois", réagit Raphaël, paroissien du Mont-Dore, membre de la chorale depuis 6 ans.

Pour ce moment de communion, Les Messagers ont adressé une prière en langue ukrainienne.

Chanter en ukrainien, cela peut être symbolique, par rapport à l'actualité. Cela nous permet d'être encore plus en union avec nos frères et nos sœurs ukrainiens et russes également, car tout le monde n'est pas pour cette guerre.

Raphaël, paroissien

Ce temps de recueillement d'une heure à l'église Saint-Michel Archange est appelé à se renouveler. Un prochain rendez-vous est donné, jeudi 10 mars, à 19 heures, à Montravel.

Regardez, ci-dessous, le reportage de Nadine Goapana et David Sigal :

©nouvellecaledonie

D'autres soutiens plus ou moins visibles

A l'appel de l'association des maires de France, la ville de Nouméa illumine, depuis mercredi, la façade de l'hôtel de ville aux couleurs bleu et jaune du drapeau ukrainien. Jeudi, le bureau politique du FLNKS a également pris position en faveur de l'Ukraine.

Retrouvez, ci-dessous, le communiqué transmis aux médias :