Hall 5, pavillon 2, en entrant à gauche : c'est là qu'on trouve les stands calédoniens au Salon de l'agriculture 2024. Les yeux des gourmands sont rivés sur les gestes d'Hans Birot, le chef boucher, qui attaque sa pièce de rumsteck : "Ça valorise la viande et la maîtrise de l'art de la technique bouchère, donc c'est très précis".
450 kilos de bœuf et de cerf sont arrivés en deux frets, pour que les visiteurs découvrent ces viandes de qualité. "À travers notre présence, on voudrait avant tout remercier les éleveurs, qui font un travail remarquable, précise Bruno Barbié, professeur de cuisine au lycée Escoffier à Nouméa. On a aujourd'hui une qualité de viande qui est exceptionnelle".
Une "vitrine extraordinaire"
C'est la deuxième année que la province Sud réinvestit la grand-messe du terroir français. "C'est une vitrine extraordinaire, avec 600 000 visiteurs" attendus, pour Philippe Blaise, le premier vice-président de la collectivité. "On touche énormément de gens, et au-delà de l'aspect agricole, c'est l'occasion de faire connaître la destination". L'opportunité, également, de revoir les Réunionnais qui avaient reçu une délégation calédonienne en octobre dernier. "On noue des relations plus serrées et on prévoit des missions sur place pour approfondir des sujets : circuit court, filière avicole, hydraulique agricole..."
Levay Roy est le président de la FNSEA-NC et de la foire de Bourail : "On s'impose avec une diversité de produits, avec, derrière, nos producteurs et la chambre d'agriculture qui nous accompagne. Ainsi que la province des Îles. Donc c'est une cohésion pays".
Des miels venus de tout le Caillou
Les sept miels présentés seront à nouveau alignés au concours général agricole. "Les Parisiens apprécient le voyage des saveurs au travers de miels qui viennent de toute la Calédonie. On a à la fois des miels doux, et un peu plus typés et plus forts, et pour l'instant, c'est un franc succès", se félicite Caroline Faivre, du Rucher sauvage à Dumbéa.
Des étudiants originaires du Caillou sont venus prêter main-forte à l'équipe de vente et d'animation. "Ils ont cette connaissance du pays, qu'ils savent encore mieux valoriser qu'une hôtesse lambda", explique Manon Capitaine, chargée de mission marketing à Sud tourisme.