La Nouvelle-Calédonie accueille tout au long de l'année, 300 bateaux de croisières. En attendant que le grand chantier du quai Ferry à Nouméa se termine, ces paquebots accostent dans la grande rade du port. Le tourisme de croisière pourrait devenir un pilier de l'économie calédonienne.
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En ville, les boutiques ouvrent plus volontiers leurs portes, le week-end, lors des touchers de navires : accueil en anglais, plus chaleureux, affichage des prix en dollars et avec des espaces consacrés aux produits de l'artisanat local.
A l'étage de la gare maritime, les commerçants proposent aux touristes le nécessaire de plage indispensable pour se rendre sur les baies de Nouméa à bord d'un petit train ou de navettes dédiées.
Le reportage d'Erik Dufour et Claude Lindor
A l'étage de la gare maritime, les commerçants proposent aux touristes le nécessaire de plage indispensable pour se rendre sur les baies de Nouméa à bord d'un petit train ou de navettes dédiées.
Sur le quai ferry, les prestataires de services locaux , de transport ou d'activités, sont concurencés par les services proposés à bord du navire."Ce sont surtout les plages qui nous intéressent et aussi les points de vue !"
Touriste australienne
Une manne financière estimée entre 4 et 9 milliards Fcfp par an
En 2010, la Nouvelle-Calédonie avait accueilli 185 000 passagers. Un chiffre en constante augmentation avec en 2017, plus de 500 000 passagers en visite sur le Caillou. Les retombées économiques progressent. La manne financière est estimée entre 4 et 9 milliards Fcfp annuel." Par rapport aux autres escales de la région Pacifique, nous avons une gamme de prestations complètement différentes. On a beaucoup plus de choix et d'activités que nous pouvons offrir aux touristes de croisière. Nous avons 80 emplois directs qui sont dédiés à ces services".
Patrick Elmi, prestataire touristique
Le reportage d'Erik Dufour et Claude Lindor