On connait la célébrissime grande roue de Londres, celle de Paris ou encore, plus près de chez nous, celle de Melbourne, en Australie. Et si la Nouvelle-Calédonie se dotait également de sa propre roue ?
D’une hauteur de 35 mètres et équipée une quarantaine de télécabines, la structure aura une dimension écologique, avec des panneaux photovoltaïques sur les canopées, pour la faire tourner. Cette roue d’observation surplomberait la ville de Nouméa et le quai Ferry, au bord de mer.
Une manière d’élargir l’offre des animations touristiques pour Vaéa Frogier, présidente de la SAS ADEONA, qui travaille avec ses équipes sur ce projet depuis un an : "j’ambitionne que ce soit un icône de la Nouvelle-Calédonie et de Nouméa, en particulier dans le domaine touristique. Ce serait une manière de dire que nous sommes un pays moderne."
Mais pour cette dernière, ce n’est pas le seul des avantages : "la plus belle partie de la responsabilité sociale et environnementale de la grande roue de Nouméa Star, c’est l’implication des associations. Tous les trois mois, il y aura une association qui pourra vendre des tickets à des tarifs préférentiels et qui encaissera les bénéfices des ventes pour mener à bien ses projets."
Investissement participatif
Pour la construction de sa structure géante, Nouméa Star a fait appel au spécialiste des grandes roues, le fournisseur Holland Giant Wheels, basé à Amsterdam, au Pays-Bas. Le budget global de ce projet est estimé à 500 millions de francs. Une partie sera fiancée par de la défiscalisation locale et nationale. Et l’ouverture du capital est possible, avec une participation des Calédoniens, comme l’explique Benjamin Rouverolds, gérant-associé de IFPatrimoine : "Il serait possible d’être associé en achetant une part au prix de 100 000 francs. Ce serait une manière de rentrer dans le capitale et d’avoir en contre-partie un avantage fiscal qui permet de défiscaliser 25% du montant investi dans l’année en cours. L’objectif, c’est de rester cinq ans, puis ensuite l’investisseur peut partir avec une plus-value potentielle par rapport à la valeur de la société."
Mais la grande roue devra attendre encore un peu. La SAS ADEONA doit d’abord sécuriser le terrain. Une ouverture pourrait être envisagée en octobre 2023. Un projet dans l’air du temps et un véritable atout touristique qui pourrait peut-être permettre le grand retour des croisiéristes.