« Un retour aux sources pour mieux bâtir demain », c’est le thème du centre de loisirs de Wagap sur la commune de Poindimié. Une quarantaine d’enfants et d’adolescents y ont visité l’écomusée du café de Voh.
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Après avoir conté l’histoire du café en Nouvelle-Calédonie à travers la grande exposition permanente, place à la pratique dans le champ de caféier de l’écomusée. L’occasion idéale d’une immersion dans l’histoire de ce précieux breuvage. Une vingtaine d’enfants et d’adolescents s’engouffre alors dans les parcelles sous les yeux ébahis du jeune Doudou. « J’ai pris une cerise de café pour planter à la maison », raconte-t’il, « lorsqu’il va grandir, il va devenir un pied de café. Par la suite, si il y a énormément de cerises, je pourrais non seulement les planter mais surtout les déguster ».
Chaque plan de café est scruté à la loupe. Le café est même décortiqué. Dans la parcelle, les questions du guide fusent afin de vérifier que les enfants ont bien retenu la leçon. Et les réponses ne tardent pas. « Quelles sont les différentes maladies et parasites du caféier ? », questionne José Kabbar, le directeur et guide de l’écomusée du café de Voh, « Le café peut avoir des ennemis comme la rouille ou les rats qui mangent les racines », répond le jeune Yorick de la tribu de Wagap, « j’ai découvert que le café n’était pas endémique à la Nouvelle-Calédonie », indique Freddy, « grâce à l’écomusée, j’ai pu apprendre comment produire du café et comment le transformer. Les techniques ont beaucoup évolué ».
Le café est intimement lié à l’histoire de la Calédonie. Il a longuement été cultivé sur la côté Est où les anciens ont travaillé d’arrache-pied comme métayers à la mission. Un retour aux sources, sorte de réappropriation des savoir-faire d’antan que le centre de loisir de Wagap souhaite promouvoir. « C’est véritablement un travail de longue haleine », avoue Noël Poagnidé, le directeur du centre de loisir. « Aujourd’hui, on ne peut pas dire que nous allons réussir en trois semaines. C’est vraiment de l’utopie. Mais si on peut déjà leur apprendre à préserver ces us et coutumes. On aura, quelque part, gagné. »
Pour l’écomusée, cette transmission se fait dans la droite ligne de ses missions. Il s’agit de maintenir cette tradition mais surtout de la véhiculer auprès des jeunes générations. « Durant ces vacances, c’est le moment opportun pour transmettre l’histoire et retransmettre les techniques », indique José Kabbar, le Directeur de l’Ecomusée du Café de Voh, « En même temps, pour permettre aux enfants de passer d’agréables vacances tout en apprenant ».
Après l’écomusée, le centre de loisir de Wagap prévoit d’autres découvertes de sites emblématiques qui ont marqué et fait l’histoire de la Nouvelle-Calédonie.
Séance de questions/réponses pendant la visite
Chaque plan de café est scruté à la loupe. Le café est même décortiqué. Dans la parcelle, les questions du guide fusent afin de vérifier que les enfants ont bien retenu la leçon. Et les réponses ne tardent pas. « Quelles sont les différentes maladies et parasites du caféier ? », questionne José Kabbar, le directeur et guide de l’écomusée du café de Voh, « Le café peut avoir des ennemis comme la rouille ou les rats qui mangent les racines », répond le jeune Yorick de la tribu de Wagap, « j’ai découvert que le café n’était pas endémique à la Nouvelle-Calédonie », indique Freddy, « grâce à l’écomusée, j’ai pu apprendre comment produire du café et comment le transformer. Les techniques ont beaucoup évolué ».
Un travail de longue haleine
Le café est intimement lié à l’histoire de la Calédonie. Il a longuement été cultivé sur la côté Est où les anciens ont travaillé d’arrache-pied comme métayers à la mission. Un retour aux sources, sorte de réappropriation des savoir-faire d’antan que le centre de loisir de Wagap souhaite promouvoir. « C’est véritablement un travail de longue haleine », avoue Noël Poagnidé, le directeur du centre de loisir. « Aujourd’hui, on ne peut pas dire que nous allons réussir en trois semaines. C’est vraiment de l’utopie. Mais si on peut déjà leur apprendre à préserver ces us et coutumes. On aura, quelque part, gagné. »
Transmettre l'Histoire et les techniques
Pour l’écomusée, cette transmission se fait dans la droite ligne de ses missions. Il s’agit de maintenir cette tradition mais surtout de la véhiculer auprès des jeunes générations. « Durant ces vacances, c’est le moment opportun pour transmettre l’histoire et retransmettre les techniques », indique José Kabbar, le Directeur de l’Ecomusée du Café de Voh, « En même temps, pour permettre aux enfants de passer d’agréables vacances tout en apprenant ».
Après l’écomusée, le centre de loisir de Wagap prévoit d’autres découvertes de sites emblématiques qui ont marqué et fait l’histoire de la Nouvelle-Calédonie.