Tomber aux oubliettes depuis plus de vingt ans, la pelote à main nue renaît des ses cendres à Saint-Pierre. Un tournoi, regroupant six tandems masculins, vient de débuter à la Maison basque.
La compétition qui démarre au trinquet de Saint-Pierre est un véritable hommage au sport basque. Considérée comme la plus noble des disciplines, la pelote à main nue est aussi la plus ancienne des spécialités sportives du pays basque.
La discipline des courageux et des "durs au mal"
Notre journaliste Karim Augustin Baïla l’a testée pour nous : il n’y reviendra pas ! La pelote à main nue nécessite une technique qui se développe au fil du temps et des entrainements mais elle exige aussi une grande capacité à la douleur …tout au moins au début.
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La pelote est dure et peut s’avérer traumatisante dans une technique approximative. Les 10 joueurs inscrits dans ce premier tournoi de l’année s’entraînent depuis plusieurs mois et maîtrisent correctement le jeu grâce aux bons conseils de Xabi Mendy, l’entraineur de pelote basque et joueur professionnel.
Mario Olano parmi les "cracks’"
Jeune retraité, Mario Olano fait partie des dix pelotaris courageux à pratiquer la pelote à main nue. Ce n’est pas une découverte pour lui. Mario faisait déjà partie des premiers à frapper la balle voilà de cela vingt ans. Il rejoue avec plaisir aujourd’hui mais il admet qu’une bonne protection est indispensable pour apprécier la discipline. Les "Tacos" sont ces lamelles de caoutchouc collées à l'aide de bandes adhésives dans le creux de la main pour la protéger.
"Avant, sans les protections, on avait la main bleue à cause des chocs" admet Mario Olano le doyen de la discipline.
Reportage Karim Augustin Baïla et Adrien Develay.