Des artisans miniers ont voulu sensibiliser les élus à la problématique de l'orpaillage en leur faisant découvrir des sites illégaux à moins de 3 quarts d’heure de pirogue du barrage de petit saut. Le journaliste Jean-Gilles Assard a embarqué avec eux.
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Retenue du barrage de Petit Saut au terme de 45 minutes de pirogue et au détour d’un des nombreux ilets le bruit d’une pompe attire l’attention de la délégation venue à la découverte des sites d’orpaillage illégal. L’eau a changé de couleur la forêt est éventrée par le puissant jet des lances.
Rodolphe Alexandre le président de la CTG et Michel Ange Jérémie, Maire de Sinnamary, sont accueillis sans appréhension.
Une vingtaine d’hommes est à pied d’œuvre sur le site. Ici, on travaille par équipe de jour et de nuit. La technique est rudimentaire et sans préoccupation de l’environnement.
Une méthode très efficace. Selon nos sources, chaque année, ce sont 10 tonnes d’or, soit 500 millions d’euros qui s’échappent de Guyane. Salim Opérateur touriste n’en revient pas.
Michel Ange Jérémie parle de désastre écologique et nous livre ses préoccupations quant aux conséquences pour Sinnamary.
Des politiques mis au pied du mur. La lutte contre l’orpaillage illégal relevant de l’état, la CTG avoue une forme d’impuissance face à cette situation.
La collectivité territoriale impuissante face à la situation
Nous repartons à 5 minutes de là où nous découvrons une autre exploitation à base de galeries et de puits. Tout est artisanal. La chaleur, les risques d’éboulement sont omniprésents.
Cela fait un mois qu’il travaille ici pour combien de temps, il ne sait pas. Peut-être, jusqu’à la prochaine opération Harpie. Dans la région, elles ne sont pas rares.
Comme le prouve ce camp de la Légion abandonnée, à 10 minutes de ce site. En 2019, plus de 5000 carbets ont été détruits par les militaires, mais très vite reconstruits. Aujourd’hui, les artisans miniers demandent à occuper le terrain dans le respect des normes.
Un engagement que Salim écologiste convaincu ne renie pas mais à certaines conditions.
La question de l’orpaillage illégal est toujours à l’ordre du jour sur notre territoire. On évoque plus de 15000 opérateurs clandestins, malgré les 1800 patrouilles des forces armées en 2019 dans le cadre des opérations Harpie.
Une zizanie qui pourrait encore durer, tant que le code minier ne sera pas adapté aux spécificités locales. En 2015, 45 autorisations d’exploitation étaient traités. En 2020, pour l’heure, 13 seulement, alors que 42 sont encore en attente.
Rodolphe Alexandre le président de la CTG et Michel Ange Jérémie, Maire de Sinnamary, sont accueillis sans appréhension.
Une vingtaine d’hommes est à pied d’œuvre sur le site. Ici, on travaille par équipe de jour et de nuit. La technique est rudimentaire et sans préoccupation de l’environnement.
Le mercure : la méthode des orpailleurs pour polluer et piller nos ressources
Une méthode très efficace. Selon nos sources, chaque année, ce sont 10 tonnes d’or, soit 500 millions d’euros qui s’échappent de Guyane. Salim Opérateur touriste n’en revient pas.
Avec 500 grammes d'or par jour, c'est une activité qui rapporte bien plus que le tourisme...
Michel Ange Jérémie parle de désastre écologique et nous livre ses préoccupations quant aux conséquences pour Sinnamary.
Des politiques mis au pied du mur. La lutte contre l’orpaillage illégal relevant de l’état, la CTG avoue une forme d’impuissance face à cette situation.
La collectivité territoriale impuissante face à la situation
Nous repartons à 5 minutes de là où nous découvrons une autre exploitation à base de galeries et de puits. Tout est artisanal. La chaleur, les risques d’éboulement sont omniprésents.
Une catastrophe effroyable à moins d'une heure du bourg de Sinnamary
Cela fait un mois qu’il travaille ici pour combien de temps, il ne sait pas. Peut-être, jusqu’à la prochaine opération Harpie. Dans la région, elles ne sont pas rares.
Comme le prouve ce camp de la Légion abandonnée, à 10 minutes de ce site. En 2019, plus de 5000 carbets ont été détruits par les militaires, mais très vite reconstruits. Aujourd’hui, les artisans miniers demandent à occuper le terrain dans le respect des normes.
Un engagement que Salim écologiste convaincu ne renie pas mais à certaines conditions.
La Guyane est orpaillée par des gens que l'on ne contrôle pas, d'où la difficulté !
La question de l’orpaillage illégal est toujours à l’ordre du jour sur notre territoire. On évoque plus de 15000 opérateurs clandestins, malgré les 1800 patrouilles des forces armées en 2019 dans le cadre des opérations Harpie.
Une zizanie qui pourrait encore durer, tant que le code minier ne sera pas adapté aux spécificités locales. En 2015, 45 autorisations d’exploitation étaient traités. En 2020, pour l’heure, 13 seulement, alors que 42 sont encore en attente.