La saison des ouragans 2015 qui vient de s'achever a battu de nombreux records, témoin du fort impact du phénomène climatique El Niño, a indiqué aujourd’hui l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
L'ouragan le plus puissant jamais enregistré, le plus grand nombre d'ouragans de force majeure détectés dans le Pacifique depuis plus de 40 ans, trois ouragans soufflant simultanément sur cet océan pour la première fois... Les météorologues et services d'alerte n'ont pas chômé pendant la saison qui s'est achevée lundi.
Derrière ces records se cache El Niño, assurent les scientifiques. "El Niño s'est intensifié pendant l'été et a eu un impact significatif sur la saison des ouragans pendant ses mois les plus forts", explique Gerry Bell, météorologue en charge du département des prévisions climatiques de la NOAA.
Ce phénomène climatique "provoque un effet balancier, modérant la saison dans l'Atlantique tandis qu'il la renforce dans l'est et le centre du Pacifique", précise ce dernier.
Du côté de l'Atlantique, l'activité est en effet restée relativement calme, conformément aux prévisions: entre juin et novembre, onze tempêtes se sont formées dont quatre sont devenues des ouragans. Deux ont atteint la catégorie "ouragan de force majeure" avec des vents dépassant les 175 km/h.
Soit un bilan légèrement inférieur à la moyenne enregistrée dans la région Atlantique, avec 12 tempêtes et six ouragans dont trois "majeurs". La plupart des ouragans apparus cette année ont en outre été "relativement faibles et de courte durée", souligne le Centre américain chargé de l'observation des ouragans, qui dépend de la NOAA.
L'activité enregistrée dans le Pacifique contraste radicalement avec celle de l'Atlantique: avec 18 tempêtes, dont 13 devenues des ouragans et neuf de force majeure, le bilan est nettement supérieur à la moyenne de 15 tempêtes, dont huit ouragans et quatre majeurs.
C'est en outre la première fois qu'on enregistre neuf ouragans de force majeure sur la saison dans la région depuis le début des statistiques, en 1971, selon la NOAA.
Source : AFP
Derrière ces records se cache El Niño, assurent les scientifiques. "El Niño s'est intensifié pendant l'été et a eu un impact significatif sur la saison des ouragans pendant ses mois les plus forts", explique Gerry Bell, météorologue en charge du département des prévisions climatiques de la NOAA.
Ce phénomène climatique "provoque un effet balancier, modérant la saison dans l'Atlantique tandis qu'il la renforce dans l'est et le centre du Pacifique", précise ce dernier.
Du côté de l'Atlantique, l'activité est en effet restée relativement calme, conformément aux prévisions: entre juin et novembre, onze tempêtes se sont formées dont quatre sont devenues des ouragans. Deux ont atteint la catégorie "ouragan de force majeure" avec des vents dépassant les 175 km/h.
Soit un bilan légèrement inférieur à la moyenne enregistrée dans la région Atlantique, avec 12 tempêtes et six ouragans dont trois "majeurs". La plupart des ouragans apparus cette année ont en outre été "relativement faibles et de courte durée", souligne le Centre américain chargé de l'observation des ouragans, qui dépend de la NOAA.
L'activité enregistrée dans le Pacifique contraste radicalement avec celle de l'Atlantique: avec 18 tempêtes, dont 13 devenues des ouragans et neuf de force majeure, le bilan est nettement supérieur à la moyenne de 15 tempêtes, dont huit ouragans et quatre majeurs.
C'est en outre la première fois qu'on enregistre neuf ouragans de force majeure sur la saison dans la région depuis le début des statistiques, en 1971, selon la NOAA.
Source : AFP