L'histoire est sordide... Ce mardi 25 juin s'est ouvert aux Assises le procès d'un homme accusé d'avoir planifié de décapiter et de désosser sa mère. Mais depuis le début du procès, plusieurs révélations ont été dites...
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Maui Tai, âgé de 44 ans, avait été interpellé à Faa'a au domicile de sa mère alors qu’il s’apprêtait à la décapiter, à lui couper les mains et même un pied. Cette tentative d'assassinat était planifiée de longue date par l'homme, qui avait pris l'avion depuis les Australes pour exécuter son plan morbide.
Ce 6 dec 2016, l'homme avait tout prévu dans sac à dos : une hache, une scie, un couteau ainsi que de gros clous et plusieurs sacs plastique. Aux enquêteurs, le fils avait avoué vouloir décapiter sa mère pour envoyer la tête à son beau-père via un colis postal. Mais aussi de lui couper les mains pour les clouer sur la porte d'entrée du domicile et un pied pour l'envoyer au juge qui avait décidé de confier la garde de ses deux filles à sa mère.
Mais, depuis l'ouverture du procès ce mardi 25 juin, plusieurs révélations ont été dites à la barre. L’accusé, qui encourt la prison à perpétuité, a confié avoir décidé de passer à l’acte après avoir reçu une lettre du juge qui voulait aussi lui retirer la garde de son fils alors âgé de huit ans au moment des faits. Il ne sera finalement pas placé mais Maui Tai dira que c’est l’élément phare qui a fait qu'il soit passé à l’acte.
Autre révélation de la matinée, les faits d’agressions sexuelles dénoncés par ses deux filles adolescentes. En juin 2016, la fille aînée de Maui Tai, âgée de 16 ans, qui était alors en internat dans un lycée de Tahiti se confie à l’infirmière. Elle dit être victime de maltraitance et d’agression sexuelle. Afin de les reveiller sa petite sœur et elle, son père leur touchait les parties intimes. Il se promenait nu à la maison et avait des relations sexuelles avec leur leur mère dans la pièce d’à côté.
L’accusé nie les faits de violence et d’agressions sexuelles et déclare "ce n’est pas parce que j’ai une carrure de colosse que je suis violent". Ces faits nouveaux ont valu une suspension d’audience. Ils n'ont pas été retenus par la cour d'Assises, ils seront jugés séparément en correctionnel.
Pour expliquer son différent avec sa mère, l’accusé explique que tout est parti d’un paquet d’œufs de Pâques que sa mère avait acheté pour ses petits-enfants. L’accusé se serait emparé d’un paquet sans en informer sa mère. Cette dernière lui aurait dit "je te le ferai payer au centuple". En détention depuis le 7 dec 2016, il a refusé de recevoir la visite de sa famille. "J’ai demandé Vaimalama Chaves, on m’a dit qu’elle ne viendra pas", a t-il déclaré à la barre...
Demain, mercredi 26 juin, sera présenté le rapport des experts psychiatres sur la personnalité de l’accusé. Cette affaire s’étale sur deux jours.
Ce 6 dec 2016, l'homme avait tout prévu dans sac à dos : une hache, une scie, un couteau ainsi que de gros clous et plusieurs sacs plastique. Aux enquêteurs, le fils avait avoué vouloir décapiter sa mère pour envoyer la tête à son beau-père via un colis postal. Mais aussi de lui couper les mains pour les clouer sur la porte d'entrée du domicile et un pied pour l'envoyer au juge qui avait décidé de confier la garde de ses deux filles à sa mère.
Assises , un homme jugé pour avoir voulu décapiter sa mère
Assises , un homme jugé pour avoir voulu décapiter sa mère
Mais, depuis l'ouverture du procès ce mardi 25 juin, plusieurs révélations ont été dites à la barre. L’accusé, qui encourt la prison à perpétuité, a confié avoir décidé de passer à l’acte après avoir reçu une lettre du juge qui voulait aussi lui retirer la garde de son fils alors âgé de huit ans au moment des faits. Il ne sera finalement pas placé mais Maui Tai dira que c’est l’élément phare qui a fait qu'il soit passé à l’acte.
Des faits d'agressions sexuelles
Autre révélation de la matinée, les faits d’agressions sexuelles dénoncés par ses deux filles adolescentes. En juin 2016, la fille aînée de Maui Tai, âgée de 16 ans, qui était alors en internat dans un lycée de Tahiti se confie à l’infirmière. Elle dit être victime de maltraitance et d’agression sexuelle. Afin de les reveiller sa petite sœur et elle, son père leur touchait les parties intimes. Il se promenait nu à la maison et avait des relations sexuelles avec leur leur mère dans la pièce d’à côté.
L’accusé nie les faits de violence et d’agressions sexuelles et déclare "ce n’est pas parce que j’ai une carrure de colosse que je suis violent". Ces faits nouveaux ont valu une suspension d’audience. Ils n'ont pas été retenus par la cour d'Assises, ils seront jugés séparément en correctionnel.
Pour expliquer son différent avec sa mère, l’accusé explique que tout est parti d’un paquet d’œufs de Pâques que sa mère avait acheté pour ses petits-enfants. L’accusé se serait emparé d’un paquet sans en informer sa mère. Cette dernière lui aurait dit "je te le ferai payer au centuple". En détention depuis le 7 dec 2016, il a refusé de recevoir la visite de sa famille. "J’ai demandé Vaimalama Chaves, on m’a dit qu’elle ne viendra pas", a t-il déclaré à la barre...
Demain, mercredi 26 juin, sera présenté le rapport des experts psychiatres sur la personnalité de l’accusé. Cette affaire s’étale sur deux jours.