Facebook a annoncé qu'il prenait des "mesures supplémentaires" pour mieux protéger les données personnelles de ses utilisateurs. Il s'agit là d'une nouvelle tentative du puissant réseau social aux deux milliards d'utilisateurs de se relever du scandale Cambridge Analytica.
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"Notre constat est le suivant: nous devons rendre nos paramètres de confidentialité plus faciles à comprendre, à trouver et à utiliser", admet Facebook sur son blog.
"En plus des annonces faites la semaine dernière par Mark Zuckerberg", le patron de Facebook, "nous prendrons des mesures supplémentaires dans les prochaines semaines pour donner plus de contrôle aux gens sur leurs données personnelles", poursuit le réseau dans une note, intitulée dans sa version française: "De nouveaux outils pour contrôler vos données en toute simplicité sur Facebook".
"La plupart de ces mises à jour sont prévues depuis un certain temps et les événements de ces derniers jours ne font que souligner leur importance", affirme Facebook.
Le réseau donne plusieurs exemples des modifications à venir, notamment "un menu unique pour trouver et gérer l'ensemble de vos paramètres de confidentialité" et "des outils simples pour trouver, télécharger et supprimer vos données".
La société Cambridge Analytica (CA) est accusée d'avoir utilisé à des fins politiques les données privées de 50 millions d'utilisateurs de Facebook.
Un lanceur d'alerte, Christopher Wylie, a affirmé cette semaine dans un entretien accordé à plusieurs journaux européens que CA avait notamment joué un "rôle crucial" dans le vote en faveur du Brexit. Elle aurait aussi pesé dans la campagne victorieuse du républicain Donald Trump aux Etats-Unis.
Ces données auraient été récupérées via une application de tests psychologiques téléchargée par 270.000 utilisateurs du réseau social et développée notamment par Aleksandr Kogan, qui, selon Facebook, les a ensuite fournies indûment à CA.
Reconnaissant n'avoir pas été à la hauteur de "la confiance" de ses utilisateurs, Facebook a affirmé ignorer que les données récoltées par CA étaient utilisées à des fins politiques.
Après des premières excuses, Mark Zuckerberg s'est offert dimanche une pleine page de publicité dans la presse anglo-saxonne pour demander, de nouveau, pardon.
"Nous avons une responsabilité: protéger vos données. Si nous n'y parvenons pas, nous ne les méritons pas", a écrit le milliardaire trentenaire.
Peine perdue. La tempête ne s'apaise pas: l'action Facebook, a perdu près de 18% en Bourse depuis que le scandale a éclaté.
Et l'avalanche de gros titres a poussé de nombreux utilisateurs à se pencher sur leurs données personnelles stockées par Facebook, certains découvrant avec stupéfaction l'étendue d'informations détaillées gardées en mémoire par le réseau: photos bien sûr, mais aussi messages privés et contacts.
Disant refuser d'être "complice" des fuites de données privées, le pionnier de la presse érotique grand public, Playboy, a annoncé mercredi qu'il quittait Facebook afin de protéger les "plus de 25 millions de fans" consultant ses pages officielles sur le réseau. Et de tacler au passage les critères de publication sur le réseau, trop prudes à ses yeux.
"Playboy a toujours défendu les libertés individuelles et la célébration du sexe. Aujourd'hui, nous franchissons une nouvelle étape dans cette lutte", a lancé le groupe américain.
Facebook compte sur "certains des gens les plus talentueux du secteur", souligne Jennifer Grygiel, professeur de communication à l'université américaine de Syracuse, avant de conclure: "leur vielle interface n'était pas une erreur, elle avait été conçue ainsi".
Quant aux modifications annoncées, puisque les outils permettant de protéger les données "sont d'évidence si importants pour les utilisateurs, on peut se demander pourquoi cela n'avait pas été fait plus tôt", explique-t-elle à l'AFP.
"Mark Zuckerberg a promis de meilleurs contrôles des données privées +ces prochaines semaines+ il y a huit ans", a pour sa part ironisé un professeur de l'université de Caroline du Nord, Zeynep Tufekci, sur Twitter. "Ceci n'est pas la première ou la dernière promesse non tenue", a-t-il assuré.
La Commission européenne et une commission parlementaire britannique ont sommé mardi Mark Zuckerberg de s'expliquer sur cette fuite de données. Mais le patron de Facebook compte pour l'instant déléguer un de ses adjoints pour témoigner à Londres, selon le groupe.
Aux Etats-Unis, il serait en revanche bien décidé à se présenter en personne devant le Congrès pour une audition dans les prochaines semaines, d'après plusieurs médias américains.
"En plus des annonces faites la semaine dernière par Mark Zuckerberg", le patron de Facebook, "nous prendrons des mesures supplémentaires dans les prochaines semaines pour donner plus de contrôle aux gens sur leurs données personnelles", poursuit le réseau dans une note, intitulée dans sa version française: "De nouveaux outils pour contrôler vos données en toute simplicité sur Facebook".
"La plupart de ces mises à jour sont prévues depuis un certain temps et les événements de ces derniers jours ne font que souligner leur importance", affirme Facebook.
Le réseau donne plusieurs exemples des modifications à venir, notamment "un menu unique pour trouver et gérer l'ensemble de vos paramètres de confidentialité" et "des outils simples pour trouver, télécharger et supprimer vos données".
La société Cambridge Analytica (CA) est accusée d'avoir utilisé à des fins politiques les données privées de 50 millions d'utilisateurs de Facebook.
Un lanceur d'alerte, Christopher Wylie, a affirmé cette semaine dans un entretien accordé à plusieurs journaux européens que CA avait notamment joué un "rôle crucial" dans le vote en faveur du Brexit. Elle aurait aussi pesé dans la campagne victorieuse du républicain Donald Trump aux Etats-Unis.
Ces données auraient été récupérées via une application de tests psychologiques téléchargée par 270.000 utilisateurs du réseau social et développée notamment par Aleksandr Kogan, qui, selon Facebook, les a ensuite fournies indûment à CA.
Reconnaissant n'avoir pas été à la hauteur de "la confiance" de ses utilisateurs, Facebook a affirmé ignorer que les données récoltées par CA étaient utilisées à des fins politiques.
L'action Facebook perd 18 %
Après des premières excuses, Mark Zuckerberg s'est offert dimanche une pleine page de publicité dans la presse anglo-saxonne pour demander, de nouveau, pardon.
"Nous avons une responsabilité: protéger vos données. Si nous n'y parvenons pas, nous ne les méritons pas", a écrit le milliardaire trentenaire.
Peine perdue. La tempête ne s'apaise pas: l'action Facebook, a perdu près de 18% en Bourse depuis que le scandale a éclaté.
Et l'avalanche de gros titres a poussé de nombreux utilisateurs à se pencher sur leurs données personnelles stockées par Facebook, certains découvrant avec stupéfaction l'étendue d'informations détaillées gardées en mémoire par le réseau: photos bien sûr, mais aussi messages privés et contacts.
Disant refuser d'être "complice" des fuites de données privées, le pionnier de la presse érotique grand public, Playboy, a annoncé mercredi qu'il quittait Facebook afin de protéger les "plus de 25 millions de fans" consultant ses pages officielles sur le réseau. Et de tacler au passage les critères de publication sur le réseau, trop prudes à ses yeux.
"Playboy a toujours défendu les libertés individuelles et la célébration du sexe. Aujourd'hui, nous franchissons une nouvelle étape dans cette lutte", a lancé le groupe américain.
Facebook compte sur "certains des gens les plus talentueux du secteur", souligne Jennifer Grygiel, professeur de communication à l'université américaine de Syracuse, avant de conclure: "leur vielle interface n'était pas une erreur, elle avait été conçue ainsi".
Quant aux modifications annoncées, puisque les outils permettant de protéger les données "sont d'évidence si importants pour les utilisateurs, on peut se demander pourquoi cela n'avait pas été fait plus tôt", explique-t-elle à l'AFP.
"Mark Zuckerberg a promis de meilleurs contrôles des données privées +ces prochaines semaines+ il y a huit ans", a pour sa part ironisé un professeur de l'université de Caroline du Nord, Zeynep Tufekci, sur Twitter. "Ceci n'est pas la première ou la dernière promesse non tenue", a-t-il assuré.
La Commission européenne et une commission parlementaire britannique ont sommé mardi Mark Zuckerberg de s'expliquer sur cette fuite de données. Mais le patron de Facebook compte pour l'instant déléguer un de ses adjoints pour témoigner à Londres, selon le groupe.
Aux Etats-Unis, il serait en revanche bien décidé à se présenter en personne devant le Congrès pour une audition dans les prochaines semaines, d'après plusieurs médias américains.