Après l'inscription du marae de Taputapuatea au patrimoine modial de l'UNESCO le 9 juillet 2017, au tour des Marquises de tenter leur chance. Le ministre de la culture et le président de la CODIM Benoît Kautaï s'envolent vendredi pour Paris, pour faire valider l'étape 2 du dossier de labellisation.
•
Avant de prétendre à une inscription sur la liste de l'UNESCO, trois auditions sont obligatoires devant le comité national des biens français du patrimoine mondial.
La 1ère étape de la procédure d'évaluation du dossier de labellisation des Marquises a été validée le 10 avril 2018.
La 2ème audition est prévue le 15 septembre.
Elle a été précédèe de 3 missions sur le terrain. La toute dernière a eu lieu fin 2019 en prèsence de deux rapporteurs auprès du comitè français du patrimoine mondial et d'un chargé de mission du ministère de la transition écologique et solidaire.
La route a été longue pour le dossier marquisien.
La candidature des Marquises a été inscrite pour la 1ère fois, sur la liste indicative de la France en 1996 au titre des biens culturels.
Il a fallu attendre le 22 juin 2010 pour que l'archipel y soit réinscrit, cette fois en tant que bien mixte en série.
L'idèe, c'est de mettre en valeur le lien, le dialogue vivant entre nature et culture. C'est là que réside la valeur universelle exceptionnelle de la Terre des Hommes.
On parle de série car 7 sites sont proposés.
Le projet est porté de manière collective par le Pays, l'Etat via un comité de pilotage, la CODIM, la communauté de communes des Marquises et la population.
Dès 2012, des comités de gestion sont mis en place dans les 6 îles de l'archipel ils sont pilotés par la fédération culturelle et environnementale Motu Haka
Installés également: un comité d'experts et un comité rédactionnel.
Le projet montre si besoin en est, la volonté des Maquisiens, d'être acteurs de leur propre développement. En faveur d'un développement durable.
Parmi les temps forts de cette mobilisation, on peut retenir:
- en 2007, le rapport de l'UICN, l'union internationale pour la conservation de la nature qui a mis en valeur le patrimoine naturel exceptionnel de l'archipel.
- en 2012, un séminaire qui a rassemblé sur le terrain, des experts locaux, nationaux et internationaux.
- la même annèe, une mission océanographique de l'agence des aires marines protégèes qui a mis en évidence la biodiversité marine unique du Henua enata et enana.
- Autre plaidoyer en faveur de l'inscription de l'archipel au patrimoine mondial: la sortie en 2016 de l' ouvrage" Voyage au coeur de la biodiversité exceptionnelle des Marquises" redigé par 74 scientifiques locaux, nationaux, internationaux.
Si le dossier donne satisfaction, la 3ème marche devant le comité national des biens français du patrimoine mondial, c'est l'élaboration du plan de gestion, par le Pays, les èlus marquisiens et la population, des 7 sites retenus. Suite à quoi, la décision prise par le Président de la République viendra acter le dossier porté par la France à l'UNESCO. La France ne peut présenter qu'un dossier par an.
Pour le classement du ori Tahiti au patrimoine mondial, un dossier complèmentaire est en cours d'élaboration.
La 1ère étape de la procédure d'évaluation du dossier de labellisation des Marquises a été validée le 10 avril 2018.
La 2ème audition est prévue le 15 septembre.
Elle a été précédèe de 3 missions sur le terrain. La toute dernière a eu lieu fin 2019 en prèsence de deux rapporteurs auprès du comitè français du patrimoine mondial et d'un chargé de mission du ministère de la transition écologique et solidaire.
La route a été longue pour le dossier marquisien.
La candidature des Marquises a été inscrite pour la 1ère fois, sur la liste indicative de la France en 1996 au titre des biens culturels.
Il a fallu attendre le 22 juin 2010 pour que l'archipel y soit réinscrit, cette fois en tant que bien mixte en série.
L'idèe, c'est de mettre en valeur le lien, le dialogue vivant entre nature et culture. C'est là que réside la valeur universelle exceptionnelle de la Terre des Hommes.
On parle de série car 7 sites sont proposés.
Le projet est porté de manière collective par le Pays, l'Etat via un comité de pilotage, la CODIM, la communauté de communes des Marquises et la population.
Dès 2012, des comités de gestion sont mis en place dans les 6 îles de l'archipel ils sont pilotés par la fédération culturelle et environnementale Motu Haka
Installés également: un comité d'experts et un comité rédactionnel.
Le projet montre si besoin en est, la volonté des Maquisiens, d'être acteurs de leur propre développement. En faveur d'un développement durable.
Parmi les temps forts de cette mobilisation, on peut retenir:
- en 2007, le rapport de l'UICN, l'union internationale pour la conservation de la nature qui a mis en valeur le patrimoine naturel exceptionnel de l'archipel.
- en 2012, un séminaire qui a rassemblé sur le terrain, des experts locaux, nationaux et internationaux.
- la même annèe, une mission océanographique de l'agence des aires marines protégèes qui a mis en évidence la biodiversité marine unique du Henua enata et enana.
- Autre plaidoyer en faveur de l'inscription de l'archipel au patrimoine mondial: la sortie en 2016 de l' ouvrage" Voyage au coeur de la biodiversité exceptionnelle des Marquises" redigé par 74 scientifiques locaux, nationaux, internationaux.
Si le dossier donne satisfaction, la 3ème marche devant le comité national des biens français du patrimoine mondial, c'est l'élaboration du plan de gestion, par le Pays, les èlus marquisiens et la population, des 7 sites retenus. Suite à quoi, la décision prise par le Président de la République viendra acter le dossier porté par la France à l'UNESCO. La France ne peut présenter qu'un dossier par an.
Pour le classement du ori Tahiti au patrimoine mondial, un dossier complèmentaire est en cours d'élaboration.