Un homme a tué deux passantes devant la gare Saint-Charles de Marseille, dimanche 1er octobre, avant d'être abattu par des militaires. Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque par le biais de son agence de propagande Amaq.
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Une attaque effroyable. Un homme âgé d'une trentaine d'années a tué à coups de couteau deux passantes à la gare Saint-Charles de Marseille (Bouches-du-Rhône), dimanche 1er octobre, avant d'être abattu par des militaires de l'opération Sentinelle. Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque par le biais de son agence de propagande Amaq.
"[L'assaillant] était dans un coin, il était bizarre, souffle Dominique, une jeune femme témoin de l'attaque. On le regardait avec les voisins. Il avait en fait un couteau dans la manche, et il a bombardé une fille de coups de couteau. Quand je suis partie en courant, une autre était par terre pleine de sang, elle appelait au secours. Elle était de dos quand il a attrapé la fille par le cou, par derrière, elle n'a rien vu. Après il s'est enfui en courant."
"Les gens couraient, mais ne savaient pas trop ce qui se passait, raconte un autre témoin, interrogé par franceinfo. On nous a fait sortir des trains, on était réfugiés en haut des quais, puis on nous a finalement évacué à la sortie de la gare. Ensuite, ils ont mis en place un périmètre de sécurité. (...) Moi j'ai entendu des tirs au moins dix minutes après les premiers cris."
L'agresseur de la gare Saint-Charles, qui a tué deux femmes à coups de couteau, a été identifié. Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années, inconnu des services antiterroristes, mais connu pour une dizaine de faits de délinquance "mineurs", comme des vols à l'étalage ou du trafic de stupéfiants, selon les informations de France 2.
Il ne faisait pas l'objet d'une fiche S. En revanche, il était connu sous sept identités différentes en France et dans plusieurs pays du Maghreb.
La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête. L'enquête, ouverte notamment pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique". Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque par le biais de son agence de propagande Amaq.
Le ministre de l'Intérieur a révélé un détail qu'il qualifie d'"étrange". "La personne [l'assaillant] commence par commettre le crime sur une première personne puis elle s'enfuit et ensuite elle revient sur ses pas pour tuer la seconde personne. C'est un élément d'interrogation en ce moment", a déclaré Gérard Collomb face à la presse. Ensuite, "il va vers les militaires Sentinelle qui courent vers lui parce qu'ils ont été alertés par les cris de la foule (...) les militaires font des sommations et c'est à ce moment là qu'ils tirent sur la personne et l'abattent".
Une photo de l'assaillant a été publiée par l'AFP
Lors de cette terrible attaque, deux femmes ont perdu la vie. La première a été touchée à la nuque et dans le dos, la seconde au thorax et à l'abdomen. L'assaillant, qui a crié "Allahou Akbar" ("Dieu est le plus grand", en arabe) selon plusieurs témoins, a ensuite été abattu par les militaires de l'opération Sentinelle, a précisé le procureur de la République Xavier Tarabeux.
L'une des victimes est âgée d'une vingtaine d'années, selon une source policière jointe par France 2. On ignore pour le moment l'identité de ces deux victimes.
- Emmanuel Macron, président de la République : "Profondément indigné par cet acte barbare, en peine avec les familles et les proches des victimes de Marseille. Je salue les militaires de Sentinelle et les policiers qui ont réagi avec sang froid et efficacité"
- Edouard Philippe, Premier ministre : "Colère et tristesse pour les victimes. Soutien aux militaires et policiers de Sentinelle qui nous protègent. Nous ne baissons pas la garde"
- Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement : "Mobilisation totale de l'Etat aux côtés des Marseillais"
- Christian Estrosi, maire LR de Nice: "Pensées pour les proches des victimes de l'attaque gare Saint-Charles à Marseille. Hommage aux militaires qui ont abattu l'assaillant"
- Florian Philippot, président des Patriotes: "2 morts au couteau à Marseille Saint-Charles, le tueur aurait crié Allah Akbar: l’horreur islamiste s’acharne et le pouvoir regarde ailleurs"
- Benjamin Griveaux, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie: "Soutien aux familles et aux victimes de l'attaque de la gare St-Charles. L’État et les forces de l'ordre toujours mobilisés"
- Martine Aubry, maire PS de Lille: "Encore une fois la barbarie. Les Lillois avec les Marseillais"
- Jean-Luc Mélenchon, député de La France insoumise des Bouches-du-Rhône: "Marseille pleure avec ses pauvres victimes. L'assassin aussi répugnant que ses motifs"
"Il avait un couteau dans la manche"
"[L'assaillant] était dans un coin, il était bizarre, souffle Dominique, une jeune femme témoin de l'attaque. On le regardait avec les voisins. Il avait en fait un couteau dans la manche, et il a bombardé une fille de coups de couteau. Quand je suis partie en courant, une autre était par terre pleine de sang, elle appelait au secours. Elle était de dos quand il a attrapé la fille par le cou, par derrière, elle n'a rien vu. Après il s'est enfui en courant."
Gare #Marseille saint Charles évacuée, hommes en armes (assault), excitation... Bel accueil au retour à Massilia ! #sncf #attentat pic.twitter.com/bvLmVTtfWg
— Gratz Méthylène (@gratzmethylene) 1 octobre 2017
"Les gens couraient, mais ne savaient pas trop ce qui se passait, raconte un autre témoin, interrogé par franceinfo. On nous a fait sortir des trains, on était réfugiés en haut des quais, puis on nous a finalement évacué à la sortie de la gare. Ensuite, ils ont mis en place un périmètre de sécurité. (...) Moi j'ai entendu des tirs au moins dix minutes après les premiers cris."
7 identités différentes
L'agresseur de la gare Saint-Charles, qui a tué deux femmes à coups de couteau, a été identifié. Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années, inconnu des services antiterroristes, mais connu pour une dizaine de faits de délinquance "mineurs", comme des vols à l'étalage ou du trafic de stupéfiants, selon les informations de France 2.
Il ne faisait pas l'objet d'une fiche S. En revanche, il était connu sous sept identités différentes en France et dans plusieurs pays du Maghreb.
Un détail "étrange"
La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête. L'enquête, ouverte notamment pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique". Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque par le biais de son agence de propagande Amaq.
Une attaque odieuse. Un crime lâche et abject. Mes premières pensées vont aux familles des victimes de ce drame. pic.twitter.com/xJtLpdT8Ax
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 1 octobre 2017
Le ministre de l'Intérieur a révélé un détail qu'il qualifie d'"étrange". "La personne [l'assaillant] commence par commettre le crime sur une première personne puis elle s'enfuit et ensuite elle revient sur ses pas pour tuer la seconde personne. C'est un élément d'interrogation en ce moment", a déclaré Gérard Collomb face à la presse. Ensuite, "il va vers les militaires Sentinelle qui courent vers lui parce qu'ils ont été alertés par les cris de la foule (...) les militaires font des sommations et c'est à ce moment là qu'ils tirent sur la personne et l'abattent".
Une photo de l'assaillant a été publiée par l'AFP
Deux femmes mortes
Lors de cette terrible attaque, deux femmes ont perdu la vie. La première a été touchée à la nuque et dans le dos, la seconde au thorax et à l'abdomen. L'assaillant, qui a crié "Allahou Akbar" ("Dieu est le plus grand", en arabe) selon plusieurs témoins, a ensuite été abattu par les militaires de l'opération Sentinelle, a précisé le procureur de la République Xavier Tarabeux.
L'une des victimes est âgée d'une vingtaine d'années, selon une source policière jointe par France 2. On ignore pour le moment l'identité de ces deux victimes.
Les réactions des politiques
Voici les réactions des politiques sur twitter suite à l'attaque au couteau à Marseille :- Emmanuel Macron, président de la République : "Profondément indigné par cet acte barbare, en peine avec les familles et les proches des victimes de Marseille. Je salue les militaires de Sentinelle et les policiers qui ont réagi avec sang froid et efficacité"
- Edouard Philippe, Premier ministre : "Colère et tristesse pour les victimes. Soutien aux militaires et policiers de Sentinelle qui nous protègent. Nous ne baissons pas la garde"
- Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement : "Mobilisation totale de l'Etat aux côtés des Marseillais"
- Christian Estrosi, maire LR de Nice: "Pensées pour les proches des victimes de l'attaque gare Saint-Charles à Marseille. Hommage aux militaires qui ont abattu l'assaillant"
- Florian Philippot, président des Patriotes: "2 morts au couteau à Marseille Saint-Charles, le tueur aurait crié Allah Akbar: l’horreur islamiste s’acharne et le pouvoir regarde ailleurs"
- Benjamin Griveaux, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie: "Soutien aux familles et aux victimes de l'attaque de la gare St-Charles. L’État et les forces de l'ordre toujours mobilisés"
- Martine Aubry, maire PS de Lille: "Encore une fois la barbarie. Les Lillois avec les Marseillais"
- Jean-Luc Mélenchon, député de La France insoumise des Bouches-du-Rhône: "Marseille pleure avec ses pauvres victimes. L'assassin aussi répugnant que ses motifs"