Le ministre chargé des collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, s’est rendu, avec le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, dimanche 28 juillet, sur l’atoll d’Anaa aux Tuamotu.
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Le ministre chargé des Collectivités territoriales, Sébastien Lecornu a souhaité en effet se rendre compte par lui-même des réalités de la vie de ces communautés insulaires et ce afin de mieux comprendre les défis et les contraintes de gestion et de développement auxquels les maires de ces atolls ont à faire face.
Les contraintes sont en effet nombreuses, comme a pu le constater le ministre, notamment celles liées aux distances et aux transports, avec ses conséquences sur l’activité économique. Il y a aussi la problématique de la préservation des ressources naturelles et de l’environnement, celle de la jeunesse, celles de la transmission du patrimoine culturel, facteur de cohésion sociale et intergénérationnelle.
Le ministre a pris la parole en saluant le courage et la volonté de la communauté d’Anaa de faire face aux défis de la préservation de l’environnement et de la transmission du patrimoine de la communauté « parata ». Ce sont des formes de résilience exemplaires face aux changements climatiques et à la globalisation de notre monde.
S’ouvrir au monde tout en protégeant son patrimoine
Anaa veut s’ouvrir au monde, tout en protégeant son patrimoine naturel. L’un des atouts naturels de cet atoll des Tuamotu est le « Kiokio », un poisson très recherché par des pêcheurs à la mouche. Aussi, Anaa souhaite accueillir des visiteurs internationaux attirés par cette forme de pêche. A cet effet, la population et la commune ont mis en place un « « rahui », sur une superficie d’environ 2 km2, qui protège la zone de ponte et de passage des « Kiokio ».
Une aire marine éducative, prise en mains par les enfants de l’école primaire d’Anaa, s’est adossée à ce rahui. En outre, des scientifiques américains et canadiens se sont joints à cette opération pour mieux comprendre le cycle biologique du « Kiokio » et mieux rationaliser les conditions de gestion du « rahui ». Après de nombreuses concertations, la population a complètement adhéré à ce système.
La journée a débuté par un accueil populaire fleuri à la mairie, par le maire Calixte Yip et sa population. Une levée des couleurs, au son des hymnes national, polynésien et d’Anaa, a suivi. Puis, la population a donné au président Fritch le nom de Tagihia, l’ancien nom du roi de Anaa.
En milieu de journée, le ministre Sébastien Lecornu, le président Fritch et le maire Calixte Yip se sont rendus à Putuahara, l’ancien village situé à une demi-heure par bateau. Dans ce village dévasté et abandonné à la suite des cyclones de 1983, se trouvent d’une part la tombe du Régent Ari’ipaea, nommé par Pōmare II, et d’autre part la stèle du gendarme français tué en 1852, dans le cadre des conflits opposant les Pōmare et certains clans de Anaa. Le ministre s’est rendu sur la stèle et a rendu hommage à ce fonctionnaire mort en service.
En fin de journée, le président Fritch a assisté à Ia remise des prix du Festival culturel Makeva, qui a réuni les communautés d’Anaa, Faaite, Niau et Fakarava. Pour le directeur d’école, Jean-Pierre Beaury, le festival Makeva est un moment d’échanges entre cultures parata et mihiroa. Pour les organisateurs, « ces échanges culturels sont un moyen de renouer des liens que l’histoire a pu distendre ».
En début de soirée, le ministre Sébastien Lecornu a longuement pu échanger avec les élus municipaux des communes d’Anaa et de Fakarava. Leministre a ainsi pu disposer d’éléments concrets et instructifs sur les réalités de la gestion de ces communes insulaires.
Les contraintes sont en effet nombreuses, comme a pu le constater le ministre, notamment celles liées aux distances et aux transports, avec ses conséquences sur l’activité économique. Il y a aussi la problématique de la préservation des ressources naturelles et de l’environnement, celle de la jeunesse, celles de la transmission du patrimoine culturel, facteur de cohésion sociale et intergénérationnelle.
Le ministre a pris la parole en saluant le courage et la volonté de la communauté d’Anaa de faire face aux défis de la préservation de l’environnement et de la transmission du patrimoine de la communauté « parata ». Ce sont des formes de résilience exemplaires face aux changements climatiques et à la globalisation de notre monde.
S’ouvrir au monde tout en protégeant son patrimoine
Anaa veut s’ouvrir au monde, tout en protégeant son patrimoine naturel. L’un des atouts naturels de cet atoll des Tuamotu est le « Kiokio », un poisson très recherché par des pêcheurs à la mouche. Aussi, Anaa souhaite accueillir des visiteurs internationaux attirés par cette forme de pêche. A cet effet, la population et la commune ont mis en place un « « rahui », sur une superficie d’environ 2 km2, qui protège la zone de ponte et de passage des « Kiokio ».
Une aire marine éducative, prise en mains par les enfants de l’école primaire d’Anaa, s’est adossée à ce rahui. En outre, des scientifiques américains et canadiens se sont joints à cette opération pour mieux comprendre le cycle biologique du « Kiokio » et mieux rationaliser les conditions de gestion du « rahui ». Après de nombreuses concertations, la population a complètement adhéré à ce système.
La journée a débuté par un accueil populaire fleuri à la mairie, par le maire Calixte Yip et sa population. Une levée des couleurs, au son des hymnes national, polynésien et d’Anaa, a suivi. Puis, la population a donné au président Fritch le nom de Tagihia, l’ancien nom du roi de Anaa.
En milieu de journée, le ministre Sébastien Lecornu, le président Fritch et le maire Calixte Yip se sont rendus à Putuahara, l’ancien village situé à une demi-heure par bateau. Dans ce village dévasté et abandonné à la suite des cyclones de 1983, se trouvent d’une part la tombe du Régent Ari’ipaea, nommé par Pōmare II, et d’autre part la stèle du gendarme français tué en 1852, dans le cadre des conflits opposant les Pōmare et certains clans de Anaa. Le ministre s’est rendu sur la stèle et a rendu hommage à ce fonctionnaire mort en service.
En fin de journée, le président Fritch a assisté à Ia remise des prix du Festival culturel Makeva, qui a réuni les communautés d’Anaa, Faaite, Niau et Fakarava. Pour le directeur d’école, Jean-Pierre Beaury, le festival Makeva est un moment d’échanges entre cultures parata et mihiroa. Pour les organisateurs, « ces échanges culturels sont un moyen de renouer des liens que l’histoire a pu distendre ».
En début de soirée, le ministre Sébastien Lecornu a longuement pu échanger avec les élus municipaux des communes d’Anaa et de Fakarava. Leministre a ainsi pu disposer d’éléments concrets et instructifs sur les réalités de la gestion de ces communes insulaires.