200 personnes ont participé à la marche blanche organisée par Vahine Orama Moorea. L'association dénonce une nette augmentation des violences. Des chiffres démentis par le Haut-commissariat.
•
3 km de marche depuis le stade de Maharepa. Les 200 participants et participantes ont marché symboliquement pour s'opposer aux violences conjugales, mais aussi aux violences qui ont secoué l'île de Moorea, ces derniers mois. Dans les mémoires, le décès de Maui, 13 ans, dans une bagarre en décembre 2016 et le vol d'une extrême violence, suivi du viol d'une femme en janvier 2017.
Ce matin, des familles, des associations et des élus étaient présents.
Dans un communiqué, le Haut-Commissaire, René Bidal, salue cette initiative. Il rappelle que les moyens de la gendarmerie à Moorea ont été renforcés depuis ces faits : "la brigade composée de 12 gradés et gendarmes permanents bénéficie désormais d'un renfort permanent de 5 gendarmes mobiles et 7 réservistes." Depuis fin janvier, des opérations sont déployées sur l'île soeur, notamment en fin de semaine lors des fortes affluences, en matière de lutte contre les stupéfiants.
Le représentant de l'Etat rappelle également l'importance de la prévention, mais précise "la Polynésie française reste un territoire où la délinquance est contenue et où les services de police et de gendarmerie obtiennent de très bons résultats avec, à la clé, de nombreuses élucidations. [...] A l'identique du constat qu'a pu opérer le Procureur Général, je n'observe pas une augmentation non maîtrisée du nombre de mineurs mis en cause comme j'ai pu le lire ou l'entendre."
Au cours des douze derniers mois, la gendarmerie en Polynésie a perdu 15% de ses effectifs. Un escadron entier de gendarmes mobiles déployés ailleurs, dans des territoires dits "plus à risques".
Ce matin, des familles, des associations et des élus étaient présents.
Dans un communiqué, le Haut-Commissaire, René Bidal, salue cette initiative. Il rappelle que les moyens de la gendarmerie à Moorea ont été renforcés depuis ces faits : "la brigade composée de 12 gradés et gendarmes permanents bénéficie désormais d'un renfort permanent de 5 gendarmes mobiles et 7 réservistes." Depuis fin janvier, des opérations sont déployées sur l'île soeur, notamment en fin de semaine lors des fortes affluences, en matière de lutte contre les stupéfiants.
Le représentant de l'Etat rappelle également l'importance de la prévention, mais précise "la Polynésie française reste un territoire où la délinquance est contenue et où les services de police et de gendarmerie obtiennent de très bons résultats avec, à la clé, de nombreuses élucidations. [...] A l'identique du constat qu'a pu opérer le Procureur Général, je n'observe pas une augmentation non maîtrisée du nombre de mineurs mis en cause comme j'ai pu le lire ou l'entendre."
Au cours des douze derniers mois, la gendarmerie en Polynésie a perdu 15% de ses effectifs. Un escadron entier de gendarmes mobiles déployés ailleurs, dans des territoires dits "plus à risques".