Les faits s’étaient déroulés il y a plus d’un an, le 13 décembre 2017, à Moorea dans la commune d’Afareaitu. Un garçon de 9 ans avait été attaqué par deux chiens. Il s’en est sorti avec de nombreuses blessures.
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Le tribunal correctionnel de Papeete devait juger ce mardi 12 mars 2019 une affaire de blessures involontaires avec incapacité n’excédant pas trois mois par agression d’un chien. L’attaque était survenue à Afareaitu à Moorea. La victime, un jeune garçon de 9 ans se rendait chez sa cousine dans le quartier voisin, pour y récupérer ses billes. Problème : il passe par la plage car il a peur des chiens qu’il peut croiser en passant côté route. Les chiens, tout le monde les appréhende dans ce quartier, surtout ceux d’une famille en particulier, dont la propriété n’est pas clôturée.
Plusieurs riverains avaient signé une pétition
Cette famille possède plusieurs chiens dont des pitt-bull qui se baladent librement dans la servitude. Une vingtaine de riverains avaient d’ailleurs signé une pétition car les chiens en question avaient déjà attaqué des personnes circulant dans le quartier. Ce jour du 13 décembre 2017, la victime a donc été attaquée à l’épaule, à la cuisse, à la fesse et au corps par deux chiens. Certaines morsures étaient profondes de 3 centimètres et le garçon a subi un choc post-traumatique. C’est sa cousine qui lui a porté secours après avoir entendu ses cris. Les propriétaires des chiens, eux, affirment que les animaux ont été euthanasiés après les faits mais ont semblé ne pas reconnaître leur responsabilité dans cette attaque. Le procureur de la République a, lui, rappelé que « laisser des chiens de catégorie 1 en liberté, c’est comme laisser une arme chargée à la portée d’un enfant : c’est dangereux ». Il a donc demandé deux mois de prison avec sursis et l’interdiction de détenir un chien de catégorie 1. Le tribunal a suivi ses réquisitions.
Plusieurs riverains avaient signé une pétition
Cette famille possède plusieurs chiens dont des pitt-bull qui se baladent librement dans la servitude. Une vingtaine de riverains avaient d’ailleurs signé une pétition car les chiens en question avaient déjà attaqué des personnes circulant dans le quartier. Ce jour du 13 décembre 2017, la victime a donc été attaquée à l’épaule, à la cuisse, à la fesse et au corps par deux chiens. Certaines morsures étaient profondes de 3 centimètres et le garçon a subi un choc post-traumatique. C’est sa cousine qui lui a porté secours après avoir entendu ses cris. Les propriétaires des chiens, eux, affirment que les animaux ont été euthanasiés après les faits mais ont semblé ne pas reconnaître leur responsabilité dans cette attaque. Le procureur de la République a, lui, rappelé que « laisser des chiens de catégorie 1 en liberté, c’est comme laisser une arme chargée à la portée d’un enfant : c’est dangereux ». Il a donc demandé deux mois de prison avec sursis et l’interdiction de détenir un chien de catégorie 1. Le tribunal a suivi ses réquisitions.