Antoine Jardin, chercheur au CNRS et membre du Conseil Scientifique sur les processus de radicalisation, revient sur les attentats en Nouvelle-Zélande. Selon les premiers éléments, l'auteur serait un suprémaciste blanc australien.
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On en sait un peu plus sur les suspects interpellés en Nouvelle-Zélande au lendemain des attaques qui ont fait 49 morts, même si le bilan reste encore incertain : Brenton Tarrant, Australien de 28 ans, auteur présumé des attaques, qui les a filmées avant de les poster sur les réseaux sociaux, et trois autres suspects, deux hommes et une femme.
Brenton Tarrant aurait également rédigé un manifeste de 70 pages dans lequel il explique son geste. Il dit s'inspirer de la théorie du "grand remplacement" (théorie conspirationniste et islamophobe selon laquelle les populations blanches européennes seraient remplacées par les populations immigrées) et d'Anders Breivik (auteur d'une tuerie massive en Norvège, en 2011).
Il dit également avoir voulu passer à l'acte après les élections présidentielles françaises, après la défaite de Marine Le Pen (même si il estime que le RN n'est pas assez "dur"). Il a été inculpé pour meurtre ce 15 mars.
C'est "un terroriste extrémiste de droite, violent," a déclaré le Premier ministre australien Scott Morrison.
Pour Antoine Jardin, chercheur au CNRS et membre du Conseil Scientifique sur les processus de radicalisation, "on savait qu'il y avait des mouvances suprémacistes assez fortes dans ces pays. Elles ne sont pas très nombreuses en nombre de personnes, mais elles sont très actives. La communauté musulmane est très petite en Nouvelle-Zélande, moins de 50 000 personnes. En revanche, ce qui a pu faciliter le passage à l'acte, c'est qu'en Nouvelle-Zélande, les lois sur le contrôle des armes sont peu restrictives. Il est facile de se procurer des armes et notamment des armes automatiques."
Le Président de la Polynésie, Edouard Fritch, a adressé un message de soutien à la Premier ministre néo-zélandais, Jacinda Ardern. "En ces temps de deuil et de recueillement, nos valeurs communes, celle d’un monde polynésien qui vit dans la fraternité et le respect de chacun, vont nous aider à surmonter cette terrible épreuve."
Brenton Tarrant aurait également rédigé un manifeste de 70 pages dans lequel il explique son geste. Il dit s'inspirer de la théorie du "grand remplacement" (théorie conspirationniste et islamophobe selon laquelle les populations blanches européennes seraient remplacées par les populations immigrées) et d'Anders Breivik (auteur d'une tuerie massive en Norvège, en 2011).
Il dit également avoir voulu passer à l'acte après les élections présidentielles françaises, après la défaite de Marine Le Pen (même si il estime que le RN n'est pas assez "dur"). Il a été inculpé pour meurtre ce 15 mars.
C'est "un terroriste extrémiste de droite, violent," a déclaré le Premier ministre australien Scott Morrison.
Pour Antoine Jardin, chercheur au CNRS et membre du Conseil Scientifique sur les processus de radicalisation, "on savait qu'il y avait des mouvances suprémacistes assez fortes dans ces pays. Elles ne sont pas très nombreuses en nombre de personnes, mais elles sont très actives. La communauté musulmane est très petite en Nouvelle-Zélande, moins de 50 000 personnes. En revanche, ce qui a pu faciliter le passage à l'acte, c'est qu'en Nouvelle-Zélande, les lois sur le contrôle des armes sont peu restrictives. Il est facile de se procurer des armes et notamment des armes automatiques."
Le Président de la Polynésie, Edouard Fritch, a adressé un message de soutien à la Premier ministre néo-zélandais, Jacinda Ardern. "En ces temps de deuil et de recueillement, nos valeurs communes, celle d’un monde polynésien qui vit dans la fraternité et le respect de chacun, vont nous aider à surmonter cette terrible épreuve."