De la chanson à l'agriculture ! A cause des différents confinements et de l'interdiction de se produire dans des salles de spectacles, Rocky Gobrait s'est tourné vers la terre pour subvenir à ses besoins. C'est dans son jardin qu'il fait pousser toutes sortes de légumes et d'arbres fruitiers. Il les mange en famille et vend le surplus. Un moyen comme un autre de gagner de l'argent par ces temps de crise sanitaire.
"Depuis qu'il y a le confinement, cela fait deux mois qu'on n'a plus d'activité. Ca devient difficile, on ne peut pas rester 3,4,5 mois comme ça. Il faut vraiment qu'on trouve une solution, j'espère que le gouvernement fait le nécessaire pour ça", dit le chanteur.
En principe, le confinement sera levé à partir du week-end du 9 octobre. Mais est-ce que les salles de spectacles seront à nouveau autorisées à rouvrir ? Quels seront les secteurs d'activité qui seront encore soumis à des restrictions ?
Cultiver, son autre passion
Pour l'instant, personne ne le sait et Rocky préfère continuer à cultiver son faa'apu. Après la chanson, planter est son autre passion, acquise depuis tout jeune. "Tous mes amis qui viennent ici me disent que j'ai la main verte, tout ce que j'ai planté a poussé", explique l'artiste.
Tomates, concombres, aubergines, choux, papayes, citron, oeufs... "Je ne manquerai jamais à manger ici, ma femme est de Rapa, mes beaux-parents nous amènent du poisson de Rapa, des langoustes, donc on ne manque pas à manger. Mais il ne faut pas rester comme ça, il faut bouger...On attend de reprendre l'animation, ça c'est important", martèle-t-il.
Transmettre
Pour l'instant, notre Elvis Presley local ne vit plus de ses chansons, seulement des produits de la terre. Un savoir-faire qu'il a transmis à ses enfants. "Aujourd'hui, beaucoup de jeunes plantent avec des Ipad et leur téléphone, je suis désolé ! Eux [ses enfants] sont dans le jardin tous les jours...je leur apprends à planter, ensuite on récolte. C'est que du bonheur !", lâche Rocky.
En attendant de remonter sur scène, il s'occupe dans son jardin. "La musique j'en vis, le faa'apu, on a appris ça de nos parents. J'ai envie de le transmettre à mes enfants, qu'ils n'aient pas peur de mettre les mains dans la terre. La scène, c'est quelque chose et travailler à la maison, c'est autre chose".