Où les accros à l’ice peuvent-ils se faire soigner ?

Image tirée d'un clip de prévention de la direction de la santé contre la consommation d'ice.
Le centre de consultations spécialisées en alcoologie et toxicomanie de la direction de la santé, créé il y a 24 ans, est le seul service spécialisé qui existe en ambulatoire. Pour une véritable prise en charge avec hospitalisation, il faudra attendre le futur pôle de santé mentale du CHT.
En matière de santé publique, c’est pour l’heure le seul recours pour les consommateurs qui veulent se reconstruire : le centre de consultations spécialisées en alcoologie et toxicomanie de la direction de la santé.

Le centre a eu à gérer 92 sevrages sous ice l’an dernier. C’est peu par rapport à une consommation qui explose au fenua. Il faut dire que pour soigner, il faut l’accord des patients.

Quand un malade est pris en charge, l’urgence, c’est de gérer les complications liées à la consommation d’ice  : l’amaigrissement, les insomnies, la dépression, les signes de paranoïa, les hallucinations ou encore les tendances suicidaires. Vient ensuite le sevrage psychologique, l’étape la plus dure.

Le docteur Marie-Françoise Brugiroux encourage les addicts à l’ice à venir se faire soigner rapidement. Elle rappelle que les consultations sont anonymes et gratuites.

« La demande de soins vient, la plupart du temps, de l’entourage. »

 
Où les accros à l’ice peuvent ils e faire soigner ?
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