Le co-producteur du groupe UB 40 le confirme: les chanteurs de "Aroa Project" assureront la 1ère partie du concert du groupe des années 80 le 6 Décembre prochain. Une décision qui a enchanté Tamarii et Tevahine, deux jeunes talents issus des quartiers défavorisés d'Arue
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Vous les connaissez sans doute, leur clip est diffusé en ce moment sur Polynésie Première.
L'histoire est inédite en Polynésie Française. Le service jeunesse de la mairie d'Arue dirigé par Léo Marais, conseiller municipal et chanteur, a lancé le projet au mois de mai dernier.
L'idée était de proposer à des jeunes sans emploi de se lancer dans la musique, d'enregistrer un CD et un clip vidéo. Au départ, six jeunes ont été sélectionnés, à Erima, Mehitua, Papaoa et Ahititera. Finalement, seuls trois d'entre eux sont allés jusqu'au bout, deux filles et un garçon.
L'une des filles est partie en France au sein d'un groupe de danse. Il ne reste donc plus que Tamarii, 18 ans et Tevahine, 28 ans. Ils ont tous les deux été formés au son et à la vidéo avant d'écrire les paroles de leur chanson, aidés du service de la jeunesse. Ils ont aussi écrit le scénario de leur clip.
La chanson a pris aussi vite qu'une bonne mayonnaise, peut être grâce à la "spontanéité" des paroles, écrites "sur le même ton" que celui des quartiers. "Aroa Project" parle de la drogue et de la délinquance, sans pointer quiconque du doigt, "c'est juste un constat", explique le chanteur.
2 500 CD sont à la vente, les jeunes artistes sont déjà 7e du TOP 50 du hit parade des chansons locales d'une radio musicale de la place. L'histoire ne s'arrête pas là. Les deux jeunes défavorisés vont bénéficier d'une remise à niveau de quatre mois prise en charge par le SEFI et d'un contrat en CDD de quatre mois au sein d'une entreprise de sécurité avec peut être un CDI à la clé.
Cela tombe à pic pour Tamarii qui vient tout juste d'être papa. L'aventure ne fait que commencer puisqu'une radio Belge va raconter l'histoire de ces nouveaux chanteurs et diffuser leur CD.
Ecoutez Tamarii et Tevahine au micro de Natacha Szylagyi:
L'histoire est inédite en Polynésie Française. Le service jeunesse de la mairie d'Arue dirigé par Léo Marais, conseiller municipal et chanteur, a lancé le projet au mois de mai dernier.
Aroa project en 1ère partie de UB 40
L'idée était de proposer à des jeunes sans emploi de se lancer dans la musique, d'enregistrer un CD et un clip vidéo. Au départ, six jeunes ont été sélectionnés, à Erima, Mehitua, Papaoa et Ahititera. Finalement, seuls trois d'entre eux sont allés jusqu'au bout, deux filles et un garçon.
L'une des filles est partie en France au sein d'un groupe de danse. Il ne reste donc plus que Tamarii, 18 ans et Tevahine, 28 ans. Ils ont tous les deux été formés au son et à la vidéo avant d'écrire les paroles de leur chanson, aidés du service de la jeunesse. Ils ont aussi écrit le scénario de leur clip.
La chanson a pris aussi vite qu'une bonne mayonnaise, peut être grâce à la "spontanéité" des paroles, écrites "sur le même ton" que celui des quartiers. "Aroa Project" parle de la drogue et de la délinquance, sans pointer quiconque du doigt, "c'est juste un constat", explique le chanteur.
2 500 CD sont à la vente, les jeunes artistes sont déjà 7e du TOP 50 du hit parade des chansons locales d'une radio musicale de la place. L'histoire ne s'arrête pas là. Les deux jeunes défavorisés vont bénéficier d'une remise à niveau de quatre mois prise en charge par le SEFI et d'un contrat en CDD de quatre mois au sein d'une entreprise de sécurité avec peut être un CDI à la clé.
Cela tombe à pic pour Tamarii qui vient tout juste d'être papa. L'aventure ne fait que commencer puisqu'une radio Belge va raconter l'histoire de ces nouveaux chanteurs et diffuser leur CD.
Ecoutez Tamarii et Tevahine au micro de Natacha Szylagyi: