Après son rôle très intense dans La Môme, l'actrice oscarisée dit avoir entendu la voix de la chanteuse pendant huit mois, et avoir voyagé au bout du monde pour lui échapper. Comme par exemple à Bora Bora.
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On savait que Marion Cotillard s'était fondue dans son personnage pour incarner Edith Piaf dans La Môme, d'Olivier Dahan, une performance qui lui avait valu l'Oscar de la meilleure actrice en 2008. Mais la métamorphose est-elle allée trop loin ? Dans un portrait publié par le Guardian (lien en anglais), dimanche 3 août, la Française raconte qu'elle a dû avoir recours à l'exorcisme et chamanisme pour se débarrasser du fantôme de la chanteuse, qui l'a poursuivie pendant huit mois.
"C'était moins une performance qu'une possession démoniaque", estime le journaliste du Guardian. Pour être à la hauteur du rôle, Cotillard en fait une obsession. Chaque jour, elle passe cinq heures de maquillage. Le réalisateur du film, Olivier Dahan, en témoigne sur le site de Première : "Il y avait un côté mystique dans sa démarche. Le jour, la nuit, elle écoutait [Piaf] en boucle, lui parlait." Une implication qui a laissé des traces dans l'esprit de l'actrice comme le raconte le journal britannique. "Après le tournage, Cotillard dit qu'elle a continué a être hantée par Piaf, qui lui parlait parfois de sa voix rocailleuse."
"J'ai fait de l'exorcisme avec du sel et du feu"
Pour échapper au fantôme de la chanteuse, l'actrice n'a pas eu peur de se frotter au surnaturel. "J’ai tout essayé. J’ai fait de l’exorcisme avec du sel et du feu. Je suis partie à Bora Bora pour lui échapper. Je suis allée au Machu Picchu au Pérou et j’ai procédé à d’anciennes cérémonies chamaniques pour me purifier." Les voix ont duré huit mois. Marion Cotillard dit avoir fini par comprendre pourquoi elle n’arrivait pas "à la laisser partir" : "[Piaf] avait été abandonnée dans son enfance. Sa plus grande peur était d’être seule."
Cet état "d'obscurité totale", Marion Cotillard ne souhaite plus s'y plonger. "Je ne peux plus m'enfermer dans un autre monde. Je ne veux pas que ça affecte mon fils", Marcel, né en 2011 de son union avec Guillaume Canet. Pourtant elle ne semble pas pourvoir se détacher des personnages torturés. Pour Deux jours, une nuit des frères Dardenne, elle s'est mise dans la peau d'une ouvrière dépressive, une situation qu'elle "comprend" dit-elle au Guardian : "Je n'ai jamais été super déprimée, mais il y a eu un point dans ma vie où j'ai cru que ça m'arriverait." Dans son dernier tournage, Macbeth, elle joue le rôle de Lady Macbeth, personnage manipulateur et suicidaire de la pièce de Shakespeare. De quoi à nouveau occuper son esprit.
Francetv info
"C'était moins une performance qu'une possession démoniaque", estime le journaliste du Guardian. Pour être à la hauteur du rôle, Cotillard en fait une obsession. Chaque jour, elle passe cinq heures de maquillage. Le réalisateur du film, Olivier Dahan, en témoigne sur le site de Première : "Il y avait un côté mystique dans sa démarche. Le jour, la nuit, elle écoutait [Piaf] en boucle, lui parlait." Une implication qui a laissé des traces dans l'esprit de l'actrice comme le raconte le journal britannique. "Après le tournage, Cotillard dit qu'elle a continué a être hantée par Piaf, qui lui parlait parfois de sa voix rocailleuse."
"J'ai fait de l'exorcisme avec du sel et du feu"
Pour échapper au fantôme de la chanteuse, l'actrice n'a pas eu peur de se frotter au surnaturel. "J’ai tout essayé. J’ai fait de l’exorcisme avec du sel et du feu. Je suis partie à Bora Bora pour lui échapper. Je suis allée au Machu Picchu au Pérou et j’ai procédé à d’anciennes cérémonies chamaniques pour me purifier." Les voix ont duré huit mois. Marion Cotillard dit avoir fini par comprendre pourquoi elle n’arrivait pas "à la laisser partir" : "[Piaf] avait été abandonnée dans son enfance. Sa plus grande peur était d’être seule."
Cet état "d'obscurité totale", Marion Cotillard ne souhaite plus s'y plonger. "Je ne peux plus m'enfermer dans un autre monde. Je ne veux pas que ça affecte mon fils", Marcel, né en 2011 de son union avec Guillaume Canet. Pourtant elle ne semble pas pourvoir se détacher des personnages torturés. Pour Deux jours, une nuit des frères Dardenne, elle s'est mise dans la peau d'une ouvrière dépressive, une situation qu'elle "comprend" dit-elle au Guardian : "Je n'ai jamais été super déprimée, mais il y a eu un point dans ma vie où j'ai cru que ça m'arriverait." Dans son dernier tournage, Macbeth, elle joue le rôle de Lady Macbeth, personnage manipulateur et suicidaire de la pièce de Shakespeare. De quoi à nouveau occuper son esprit.
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