Chantier de gunitage : la sécurité en question

Lundi 23 mai durant une opération de gunitage, un homme est tombé d’une quinzaine de mètres. On ne connaît pas encore les circonstances de l’accident mais les consignes de sécurité ont-elles été respectées ?


Travailler sans filet, c’est le quotidien de certains employés, notamment ceux qui font du gunitage. En principe, ils ont toujours leur harnais relié à deux cordes. L’une leur permet de travailler tout en se déplaçant. Tandis que la seconde assure leurs arrières en cas de chute.

Parfois, comme sur les travaux qui ont lieu depuis quelques jours aux abords de la RDO, des travailleurs funambules n’en ont pas...

Pour Sam Roscol, conseiller technique territorial du travail en milieu périlleux, c'est plutôt risqué. Il aurait fallu qu'ils utilisent une main courante :
©Polynésie 1ère

Mais ce n’est pas tout. La loi de 2010, sur la santé au travail et la prévention des risques pour les travaux en hauteur est claire : pour des opérations de gunitage par exemple, le chef de chantier doit impérativement faire un PPSPS, un plan de prévention de sécurité et de protection de la santé.

Sur le chantier de la RDO, tout est plus ou moins, en règle. Mais malgré toute la sécurité mise en place, ce métier reste dangereux et ici une erreur d’inattention se paie comptant. Preuve en est, cet accident en début de semaine.

 Alain Fournier, chef d'équipe :

©Polynésie 1ère

En règle générale, les chutes durant des travaux de gunitage sont rares, très rares. Mais dans le BTP, les chutes représentent 21,21% des accidents du travail.
Chantier de gunitage : la sécurité en question