Covid-19 : le suivi des personnels navigants commerciaux

Parmi les derniers cas confirmés de Covid-19 figure un personnel navigant. C’est la première fois que la compagnie au tiare compte un cas parmi ses membres d’équipage. Une profession devenue "à risque" en raison de la pandémie, et désormais réglementée par des procédures très strictes.
Ils sont censés rendre votre voyage agréable mais depuis le début de l’année, les membres d’équipages se retrouvent, malgré eux, en première ligne. Considérés comme "profession à risque" dans un contexte de pandémie, ils sont désormais soumis à des protocoles très stricts. "Ils se rendent bien compte que le risque zéro n'existe pas malgré l'ensemble des précautions que nous avons pu prendre", explique Eric Delcuvellerie, chef PNC

A Air Tahiti Nui, ils sont 300 à effectuer les rotations. Entre les temps de voyage et les temps de repos, ils doivent désormais être testés au moins une fois par mois et se signaler en cas de symptômes. "Les mesures barrières, les distanciations, surtout la surveillance des symptômes... Aujourd'hui, la procédure est simple. C'est ce qui s'est passé et a été bien suivi par notre personnel navigant. Il ne se sentait pas très bien, il a pris contact tout de suite avec le bureau de veille sanitaire, il a été testé", confie Gilles Bernede, directeur du système de gestion d'Air Tahiti Nui. 

Ces procédures sont appliquées par l’ensemble des compagnies aériennes et suivies localement par le bureau de veille sanitaire. "L'arrêté qui réglemente les conditions d'entrée en Polynésie précise qu'ils font des tests réguliers tous les 14 à 21 jours donc des dépistages systématiques", précise Mathilde Melin, médecin inspecteur de santé publique à l'ARASS. En dehors de la Polynésie, la Covid continue de circuler de façon active et les aéroports restent des lieux fermés à risque pour la propagation des virus.
 
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