Détournement de matériel à la maison de la culture

Détournement de matériel à la maison de la culture
Te Fare Tauhiti Nui a été victime de détournement de biens publics en 2015. Le chef du département des moyens généraux de la maison de la culture a été suspendu. Une procédure de licenciement est engagée. La directrice de l’établissement, Hinatea Ahnne, a saisi le procureur de la République.
La direction de la maison de la culture a saisi la justice après avoir constaté que l'un de ses employés s'était rendu coupable de détournement de matériels. Les faits remondetnt à l'année dernière. L’employé indélicat qui est également élu au conseil municipal de Papara, se servait dans le parc à matériel de l'établissement public. Selon une source proche du dossier, rien n’arrêtait le responsable des moyens généraux de l’établissement, la maison de la culture était son super marché, il y faisait ses courses.

En octobre dernier, le nouvel élévateur de cinq tonnes de la maison de la culture était retrouvé à Motu Uta en pleine opération de manutention pour le compte d’une société privée. Un deuxième élévateur de l’établissement a pour sa part été récupéré quelques jours plus tard à Faaa, sur le site de Vaitupa à quelques jours de l’ouverture d’une manifestation tandis que le troisième engin se trouvaiti stationné à Pirae.

Immatriculations falsifiées
 
Les plaques d’immatriculation des élévateurs portant la mention D indiquant leur appartenance au parc de l’administration avaient été soigneusement retirées pour ne pas attirer l’attention.
 
L’employé indélicat serait même aller jusqu’à vendre un camion plateau de Te fare tauhiti nui pour le montant de 500 000 cfp.
 
Convoqué en fin d’année par la directrice de la maison de la culture, il nie les faits qui lui sont reprochés. En congés durant la période concernée, il a signifié son intention de retrouver son poste.

Cette affaire fait directement écho au percutant discours qu' Edouard Fritch a prononcé en janvier lors de ses voeux devant les chefs de service de l'administration territoriale. Il évoquait alors des “complaisances coupables” et des faits de “corruption” dans les services.