Drone : des règles à respecter pour éviter des accidents

Un drone s’est écrasé, mardi 27 décembre au soir, sur la piste de l’aéroport de Tahiti-Faa’a. Un incident heureusement sans conséquence. Mais ces jouets volants se sont beaucoup vendus à Noël. Il faut pourtant respecter quelques règles de sécurité avant de l’utiliser.
Le drone qui s’est écrasé, mardi soir, sur la piste de l’aéroport de Tahiti-Faa’a alors qu’un ATR d’Air Tahiti était au roulage - information révélée par nos confrères de La Dépêche-, est un jouet qui s'est retrouvé aux pieds de nombreux sapins de Noël. Un petit drone de loisir, pesant moins de 500g.


Nicolas Castel est responsable d’un magasin de jouets. Selon lui, les drones de loisirs remportent un vif succès auprès de 8-14 ans. Son conseil  : commencer avec de petits aéronefs pour apprendre à les piloter progressivement.


Et, même pour le loisir, la réglementation en vigueur s’applique. Pas besoin de demander d’autorisation administrative comme pour les drones professionnels, mais des règles de base sont à observer : des vols de jour et toujours à vue, à plus de 50m des zones peuplées et surtout à plus de 2,5 km d’un aéroport, avec des hauteurs de survols réglementées (entre 30 m et 100 m de hauteur selon la distance avec l’aéroport). Patrick Mouysset, directeur du service d’Etat de l’Aviation Civile, rappelle l'importance de respecter ces réglementations.


En effet, les drones peuvent s’avérer dangereux. Des chercheurs danois ont ainsi lancé un petit aéronef à 50 km/h sur un quartier de porc. Les hélices peuvent blesser comme un couteau. Regardez... 


Mais sur l’aéroport de Tahiti-Faa'a, les cerfs-volants restent pour le moment bien plus nombreux que les drones en abord des pistes. Et régulièrement, la Brigade de Gendarmerie des Transports Aériens (BGTA) doit se rendre sur la piste pour ramasser des cerfs-volants.

Retrouvez le reportage complet dans nos journaux télévisés de ce jeudi 29 décembre sur Polynésie 1ère