Alors qu'une personne présentant des symptômes avait été placée à l'isolement mercredi dans un hôpital d'Hawaï, rapporte la chaîne ABC, il semble que le cas ne soit pas confirmé. Au Texas par contre, les autorités suivent une centaine de personnes ayant fréquenté un malade avéré.
Les autorités texanes suivent une centaine de personnes entrées en contact avec le malade dont l'infection par Ebola a été tardivement repérée et ont confiné quatre de ses proches chez eux, le temps d'une éventuelle incubation.
L'homme, un Libérien identifié comme Thomas Eric Duncan, est arrivé sans symptôme à Dallas le 20 septembre en provenance du Liberia. Il a commencé à se sentir mal le 24 septembre, soit quatre jours avant qu'on lui diagnostique Ebola et qu'on le place en quarantaine.
Les autorités sanitaires texanes ont déclaré suivre plus de 100 personnes entrées en contact plus ou moins direct avec M. Duncan.
"Par excès de prudence, nous ratissons large, y compris des personnes qui ont pu rencontrer brièvement le patient", a déclaré le ministère texan de la santé sur Twitter.
"Le nombre de personnes va diminuer à mesure que nous nous concentrerons sur celles qui présentent un risque potentiel de contamination", ont ajouté les autorités.
Les quatre membres de sa famille au Texas doivent rester chez eux jusqu'au 19 octobre sans recevoir de visite. Ils devront également se soumettre à des tests sanguins et faire état d'éventuels symptômes comme la fièvre, les douleurs musculaires, des diarrhées ou des nausées.
"Nous avons mis en place un protocole pour protéger les gens et arrêter la propagation de la maladie", a déclaré David Lakey, le ministre de la santé du Texas, pour justifier l'ordre de confinement.
"Cette obligation nous permet de suivre la situation de manière très méticuleuse", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le malade s'était rendu aux urgences le 25 septembre mais avait été renvoyé chez lui le lendemain, puis a été hospitalisé deux jours plus tard. Ce n'est que le 30 septembre que la maladie a été diagnostiquée.
La période d'incubation prend de 2 à 21 jours et une personne ayant contracté le virus n'est pas contagieuse tant qu'elle n'a pas de symptômes (maux de tête, fièvre ou vomissements). La fièvre hémorragique s'attrape au contact direct avec les fluides corporels.
Le neveu de M. Duncan, Josephus Weeks, a expliqué avoir lui-même appelé les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) le 28 septembre car il estimait que son oncle n'était pas correctement pris en charge au Texas.
"J'ai appelé les CDC pour que des décisions soient prises, j'étais inquiet pour sa vie et je voyais qu'on ne s'occupait pas correctement de lui", a-t-il déclaré à la chaîne NBC. "Je craignais que d'autres personnes soient infectées s'il n'était pas pris en charge correctement".
L'hôpital, le Texas Health Resources, a admis mercredi avoir fait une erreur en renvoyant le patient chez lui après un premier passage aux urgences.
"Le patient a dit à l'infirmière chargée d'établir la fiche d'informations qu'il avait récemment voyagé en Afrique", a rapporté mercredi Dr Mark Lester, directeur général de Texas Health Resources. "Malheureusement cette information n'a pas été transmise à toute l'équipe soignante et n'a pas pu être prise en compte dans sa décision clinique", a-t-il ajouté.
Le patient a donc été renvoyé chez lui le jour même, avec un diagnostic d'infection virale bénigne.
L'Afrique de l'Ouest est aux prises avec la pire épidémie d'Ebola de son histoire, avec déjà plus de 3.330 morts cette année.
(Avec AFP)
L'homme, un Libérien identifié comme Thomas Eric Duncan, est arrivé sans symptôme à Dallas le 20 septembre en provenance du Liberia. Il a commencé à se sentir mal le 24 septembre, soit quatre jours avant qu'on lui diagnostique Ebola et qu'on le place en quarantaine.
Les autorités sanitaires texanes ont déclaré suivre plus de 100 personnes entrées en contact plus ou moins direct avec M. Duncan.
"Par excès de prudence, nous ratissons large, y compris des personnes qui ont pu rencontrer brièvement le patient", a déclaré le ministère texan de la santé sur Twitter.
"Le nombre de personnes va diminuer à mesure que nous nous concentrerons sur celles qui présentent un risque potentiel de contamination", ont ajouté les autorités.
Les quatre membres de sa famille au Texas doivent rester chez eux jusqu'au 19 octobre sans recevoir de visite. Ils devront également se soumettre à des tests sanguins et faire état d'éventuels symptômes comme la fièvre, les douleurs musculaires, des diarrhées ou des nausées.
"Nous avons mis en place un protocole pour protéger les gens et arrêter la propagation de la maladie", a déclaré David Lakey, le ministre de la santé du Texas, pour justifier l'ordre de confinement.
"Cette obligation nous permet de suivre la situation de manière très méticuleuse", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Le malade s'était rendu aux urgences le 25 septembre mais avait été renvoyé chez lui le lendemain, puis a été hospitalisé deux jours plus tard. Ce n'est que le 30 septembre que la maladie a été diagnostiquée.
La période d'incubation prend de 2 à 21 jours et une personne ayant contracté le virus n'est pas contagieuse tant qu'elle n'a pas de symptômes (maux de tête, fièvre ou vomissements). La fièvre hémorragique s'attrape au contact direct avec les fluides corporels.
Le neveu de M. Duncan, Josephus Weeks, a expliqué avoir lui-même appelé les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) le 28 septembre car il estimait que son oncle n'était pas correctement pris en charge au Texas.
"J'ai appelé les CDC pour que des décisions soient prises, j'étais inquiet pour sa vie et je voyais qu'on ne s'occupait pas correctement de lui", a-t-il déclaré à la chaîne NBC. "Je craignais que d'autres personnes soient infectées s'il n'était pas pris en charge correctement".
L'hôpital, le Texas Health Resources, a admis mercredi avoir fait une erreur en renvoyant le patient chez lui après un premier passage aux urgences.
"Le patient a dit à l'infirmière chargée d'établir la fiche d'informations qu'il avait récemment voyagé en Afrique", a rapporté mercredi Dr Mark Lester, directeur général de Texas Health Resources. "Malheureusement cette information n'a pas été transmise à toute l'équipe soignante et n'a pas pu être prise en compte dans sa décision clinique", a-t-il ajouté.
Le patient a donc été renvoyé chez lui le jour même, avec un diagnostic d'infection virale bénigne.
L'Afrique de l'Ouest est aux prises avec la pire épidémie d'Ebola de son histoire, avec déjà plus de 3.330 morts cette année.
(Avec AFP)