Le Fare Tama Hau enregistre une hausse considérable du nombre de consultations des victimes d’agressions sexuelles.
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Sandra Lévy-Agamy, la présidente de la Fédération Vahine Orama, a révélé l’information dimanche 10 mars 2019 au journal télévisé de Polynésie la 1ère : il y a quelques semaines, une adolescente était violée dans les toilettes d’un collège de Tahiti en février 2019, entre deux cours. Des violences perpétrées sur des jeunes filles, par des hommes de plus en plus jeunes. La prévention sur les mineurs de moins de 15 ans doit donc s'intensifier, estime Sandra Lévy-Agamy.
Selon la psychologue à la maison de l’adolescent du Fare Tama Hau, le nombre de consultations des victimes d’agressions sexuelles est passé de 2% en 2016, 3% en 2017 et 13% en 2018.
Maimiri Florentin, psychologue à la maison de l’adolescent du Fare Tama Hau, est interrogée par Shiquita Teiva-Darouzes :
La hausse des consultations est inquiétante, certes, mais elle aussi sans doute le signe que les jeunes adolescents s'autorisent davantage à parler.
(màj) : Dans un communiqué publié le 12 mars, la présidence de la Polynésie indique :
S’il y a effectivement une affaire en cours, elle est actuellement prise en charge par la brigade de recherche de la Gendarmerie. A aucun moment, elle n’a été qualifiée de « viol dans un établissement scolaire ». A ce jour, les faits ne sont pas établis, ni avérés (...)
Le ministère de l’Education, de la jeunesse et des sports de Polynésie française tient à rappeler que les faits délictueux commis dans les établissements scolaires sont systématiquement signalés à la justice et que l’école, au sens large, à travers l’ensemble des personnels éducatifs des établissements scolaires, veille à la sécurité et au bien-être des élèves accueillis.
Selon la psychologue à la maison de l’adolescent du Fare Tama Hau, le nombre de consultations des victimes d’agressions sexuelles est passé de 2% en 2016, 3% en 2017 et 13% en 2018.
Maimiri Florentin, psychologue à la maison de l’adolescent du Fare Tama Hau, est interrogée par Shiquita Teiva-Darouzes :
"C'est inquiétant"
(màj) : Dans un communiqué publié le 12 mars, la présidence de la Polynésie indique :
S’il y a effectivement une affaire en cours, elle est actuellement prise en charge par la brigade de recherche de la Gendarmerie. A aucun moment, elle n’a été qualifiée de « viol dans un établissement scolaire ». A ce jour, les faits ne sont pas établis, ni avérés (...)
Le ministère de l’Education, de la jeunesse et des sports de Polynésie française tient à rappeler que les faits délictueux commis dans les établissements scolaires sont systématiquement signalés à la justice et que l’école, au sens large, à travers l’ensemble des personnels éducatifs des établissements scolaires, veille à la sécurité et au bien-être des élèves accueillis.