Hawaiki Nui n’est pas seulement une course de va’a. C'est l’occasion pour les équipes de vivre ensemble et de renforcer leurs liens. Logés et nourris dans les établissements scolaires de Huahine, les rameurs partagent un moment privilégié avant le départ de la course.
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Une quarantaine de rameurs dorment dans la grande cantine de l’école primaire du quartier Fare de Huahine. A gauche, se trouvent les équipes seniors et vétérans d’Air Tahiti Nui, à droite celles de Tohivea Va’a de Moorea. « L’année dernière on était dans une classe, juste en face. Cette année, c’est la cantine », explique Gabriel. L’homme de 53 ans est rameur dans l’équipe vétéran d’Air Tahiti Nui, cela fait 22 ans qu’il participe à la Hawaiki Nui.
A moitié allongé sur le matelas gonflable, fourni par la municipalité de Huahine, Gabriel est arrivé avec une partie de son équipe dimanche matin. Ils ont choisi le bateau, le Tahiti Nui, pour venir plutôt que l’avion, question d’économie. « Rien que pour le bateau, entre l’aller et le retour, tu en as pour 10.000 fcp », souligne le quinquagénaire. Quant au logement, cette année, le club a décidé de faire des économies et a troqué le nid chez le particulier pour une salle commune. « C’est moins cher et en plus les particuliers sont déjà réservés bien à l’avance donc c’est difficile d’obtenir une place. », intervient Milton Laughlin, l'un des grands champions de va’a.
Le rameur de 48 ans participe à sa 13e édition, il a concouru la première fois en 1992 avec le club de Faa’a. Milton apprécie le côté aventure et inattendu des à côtés de la course. « Les douches sont dehors, on doit anticiper avant d’aller se laver sinon on est tous ensemble là bas. Et dedans, on a installé tous nos matelas les uns à côtés des autres. On est bien comme ça ! Ca nous change un peu de notre quotidien ! », s’enthousiasme Milton avant de se faire interrompre par son collègue, Marama. « C’est mieux que Koh Lanta ! », s’amuse le rameur de 42 ans, faisant au passage rire toute l’assemblée…
Au total, les équipes passeront deux nuits dans la cantine de l’école primaire. Une occasion pour les rameurs ayant plutôt l’habitude de se croiser durant les entraînements d’être ensemble et de partager des choses avant le départ de la course. « On est une famille, c’est ça aussi l’esprit du va’a ! », explique Milton, 34 ans de carrière dans la pirogue. Une passion familiale puisque son frère, Lewis, est lui aussi un grand champion de la discipline.
« C’est super d’être en compagnie de sportifs comme Milton, c’est un exemple pour nous. Il nous donne beaucoup de conseils sur le cap, la préparation, l’alimentation etc. », explique Vairoa, le capitaine de l’équipe sénior d’ATN. Le jeune homme de 29 ans, prêt à aller à la douche avant de passer à table, apprécie la vie en communauté de la Hawaiki Nui. « Etre ensemble, ça renforce les liens et ça enlève du stress ». Vairoa n’en dira pas plus, et file à la douche.
« Tama’a », lance le fils du président du club, l’un des seuls enfants venu à l’Hawaiki Nui. Il est accompagné par la fille de Gabriel. Il est 18h00, les deux ados sont les premiers à aller se servir à manger. Dans le hall, en face de la cantine où sont logés les rameurs, la cuisine centrale, avec le milieu associatif de l’île, propose les repas pour les équipes.
250 sportifs prennent leurs repas ici : petit déjeuners et le dîners. « C’est excellent !», s’exclame Gabriel qui se servira une seconde fois de pâtes, de veau à la crème et des bananes en déssert. « On essaie de coller au repas des sportifs », explique l’agent municipal en charge des repas. Au fil des minutes, l’immense hall se remplit de rameurs. « On essaye de manger tôt pour mieux digérer et être en forme le lendemain », confie Milton. A 19h30, l’équipe a fini de manger et rentre dans sa « chambre » pour une bonne nuit de sommeil avant d’attaquer la course…
A moitié allongé sur le matelas gonflable, fourni par la municipalité de Huahine, Gabriel est arrivé avec une partie de son équipe dimanche matin. Ils ont choisi le bateau, le Tahiti Nui, pour venir plutôt que l’avion, question d’économie. « Rien que pour le bateau, entre l’aller et le retour, tu en as pour 10.000 fcp », souligne le quinquagénaire. Quant au logement, cette année, le club a décidé de faire des économies et a troqué le nid chez le particulier pour une salle commune. « C’est moins cher et en plus les particuliers sont déjà réservés bien à l’avance donc c’est difficile d’obtenir une place. », intervient Milton Laughlin, l'un des grands champions de va’a.
Le rameur de 48 ans participe à sa 13e édition, il a concouru la première fois en 1992 avec le club de Faa’a. Milton apprécie le côté aventure et inattendu des à côtés de la course. « Les douches sont dehors, on doit anticiper avant d’aller se laver sinon on est tous ensemble là bas. Et dedans, on a installé tous nos matelas les uns à côtés des autres. On est bien comme ça ! Ca nous change un peu de notre quotidien ! », s’enthousiasme Milton avant de se faire interrompre par son collègue, Marama. « C’est mieux que Koh Lanta ! », s’amuse le rameur de 42 ans, faisant au passage rire toute l’assemblée…
Au total, les équipes passeront deux nuits dans la cantine de l’école primaire. Une occasion pour les rameurs ayant plutôt l’habitude de se croiser durant les entraînements d’être ensemble et de partager des choses avant le départ de la course. « On est une famille, c’est ça aussi l’esprit du va’a ! », explique Milton, 34 ans de carrière dans la pirogue. Une passion familiale puisque son frère, Lewis, est lui aussi un grand champion de la discipline.
« C’est super d’être en compagnie de sportifs comme Milton, c’est un exemple pour nous. Il nous donne beaucoup de conseils sur le cap, la préparation, l’alimentation etc. », explique Vairoa, le capitaine de l’équipe sénior d’ATN. Le jeune homme de 29 ans, prêt à aller à la douche avant de passer à table, apprécie la vie en communauté de la Hawaiki Nui. « Etre ensemble, ça renforce les liens et ça enlève du stress ». Vairoa n’en dira pas plus, et file à la douche.
« Tama’a », lance le fils du président du club, l’un des seuls enfants venu à l’Hawaiki Nui. Il est accompagné par la fille de Gabriel. Il est 18h00, les deux ados sont les premiers à aller se servir à manger. Dans le hall, en face de la cantine où sont logés les rameurs, la cuisine centrale, avec le milieu associatif de l’île, propose les repas pour les équipes.
250 sportifs prennent leurs repas ici : petit déjeuners et le dîners. « C’est excellent !», s’exclame Gabriel qui se servira une seconde fois de pâtes, de veau à la crème et des bananes en déssert. « On essaie de coller au repas des sportifs », explique l’agent municipal en charge des repas. Au fil des minutes, l’immense hall se remplit de rameurs. « On essaye de manger tôt pour mieux digérer et être en forme le lendemain », confie Milton. A 19h30, l’équipe a fini de manger et rentre dans sa « chambre » pour une bonne nuit de sommeil avant d’attaquer la course…