La décharge de Faa'a va laisser la place à un CET

Se prévalant d'un préjudicice environnemental, le Pays a décidé de porte plainte contre les communes de Faa'a et Papara.
Le Centre d'Enfouissement Technique doit être redimensionné pour accueillir les déchets de Papeete et Punaauia. Le Pays apportera son soutien. Le coût de l’investissement est estimé à 2.1 milliards de fcp
Le projet de CET de Faaa est en voie de se réaliser. Le schéma directeur sur sa faisabilité sera présenté au conseil municipal d’Oscar Temaru en octobre.
Le coût de l’investissement est estimé à 2.1 milliards de fcp. Aujourd’hui, le projet de CET doit être redimensionner pour accueillir les déchets de Papeete et Punaauia. Le pays va apporter son soutien.

Le contrat de projets 2015-2020 financera une partie du projet CET de Faa'a, les communes de Papeete et Punaauia devraient également participer au coût. Le partenariat entre les trois communes va démarrer prochainement avec l’assainissement des eaux usées


"Nous allons travailler ensembles avec le pays"


Le terrain de Vaito’eto’e, à Saint-Hilaire, situé au dessus de l’actuelle décharge a été choisi pour le projet du centre d’enfouissement de Faa'a. Le schéma directeur sur la faisabilité du projet est prêt depuis novembre 2015.  La commune doit maintenant acquérir les parcelles de terres nécessaires à l’installation du futur CET. Sauf que le projet devrait prendre de nouvelles dimensions avec l’association de Papeete et Punaauia.

Un partenariat avec ces deux communes et le Pays sur l’assainissement des eaux usées et le traitement des déchets. "J'ai rencontré notre ministre de l'environnement qui m'a confié que le gouvernement était prêt à nous accompagner dans nos projets. J'ai poussé un grand ouf ! Nous allons travailler ensembles, ça n'a pas été toujours comme ça. On va se partager les frais ...", explique Oscar Temaru, le maire de Faa'a.

Chaque année, entre 13 milles et 22 milles tonnes de déchets sont collectés à Faa'a, les mêmes volumes sont recueillis à Papeete et Punaauia, ce qui représente environ un tiers du volume des déchets des îles de la société. "Il était temps que le gouvernement s’implique", se rejouit le tavana de Faa'a.