La pesée de la pirogue est une étape incontournable avant le début de la compétition. A deux jours du départ de l’Hawaiki Nui, une cinquantaine de clubs se sont présentés avant de prendre la mer pour s’entraîner.
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« Cela fait deux ans que la première place vous passe sous le nez, cette fois c’est la bonne, non ? », s’exclame, tout sourire, Alexandre Wohler en s’adressant à l’équipe de rameurs Matairea Hoe, le club de Huahine, très attendu cette année. « Ils sont partis pour aller chercher la première place », confie cet officiel en prenant note du poids total de la pirogue. Avec ses autres collègues officiels, il a en charge d’enregistrer le poids des va’a avant le début de la course, prévue le 4 novembre.
Depuis 9h, lundi matin, ils sont en place au quai Fare, point de rendez vous des rameurs et des badauds. C’est là que défilent les va’a. Plus de la moitié des pirogues seront pesées aujourd’hui. « Le va’a fait 144 kg. L’équipe ajoute 5 kg et 2 kg de lest, cela fait 151 kg au total », note l’homme, officiel de l’Hawaiki Nui depuis 24 ans.
Le poids minimum autorisé est de 150 kg. Bien souvent, les clubs essaient d’arriver à la pesée avec un poids inférieur. « Mais, attention, on n’accepte pas les pirogues à moins de 120 kg car elles sont trop légères, elles ne résisteront pas à la houle ! », rappelle Alexandre Wolher.
En général, les va’a pèsent entre 140 et 150 kg, les équipes ajoutent ensuite ce qu’on appelle du lest, du surplus. Poids de musculation ou plombs de plongée sous marine, tout est bon pour ajouter un peu de poids afin d’atteindre le seuil minimum. Il est possible de mettre jusqu’à 6 lests. « L’astuce est de bien placer ces poids dans la pirogue. Par exemple, à l’avant, si on veut plus surfeur à tel ou tel endroit de la course, etc. On autorise les équipes à changer le poids de place dans le va’a mais à condition qu’elles nous préviennent en amont ». Et, aucune tricherie n’est possible… A la fin de chaque étape, les officiels vérifient que les lests sont toujours présents dans la pirogue, histoire que certains clubs n’en aient pas perdu en cours de course afin d’alléger leur embarcation et gagner en vitesse.
La pesée est aussi le moyen pour les officiels de prendre contact avec les équipes. « C’est un lien privilégié que nous avons, à ce moment-là, avec les rameurs », explique Alexandre Wolher. Ainsi, cela permet aux officiels de rappeler certaines règles mais aussi de montrer aux équipes qu’ils sont présents et disponible.
« Nous sommes à leur écoute, si ils ont besoin de quelque chose, nous sommes là pour eux ». En 24 ans de métier, Alexandre Wohler, chargé de la pesée mais aussi de la sécurité de la course, souligne l’importance du lien de confiance qu’il doit y avoir entre rameurs et officiels, notamment pour éviter les catastrophes. « En 24 ans d’Hawaiki Nui, il n’y a jamais eu de drame ! », confie l’homme ravis de la confiance mutuelle qui règne aujourd’hui entre les deux camps.
La pesée de la pirogue est une étape incontournable avant le début de la compétition. A deux jours du départ de l’Hawaiki Nui, une cinquantaine de clubs se sont présentés avant de prendre la mer pour s’entraîner.
Depuis 9h, lundi matin, ils sont en place au quai Fare, point de rendez vous des rameurs et des badauds. C’est là que défilent les va’a. Plus de la moitié des pirogues seront pesées aujourd’hui. « Le va’a fait 144 kg. L’équipe ajoute 5 kg et 2 kg de lest, cela fait 151 kg au total », note l’homme, officiel de l’Hawaiki Nui depuis 24 ans.
Le poids minimum autorisé est de 150 kg. Bien souvent, les clubs essaient d’arriver à la pesée avec un poids inférieur. « Mais, attention, on n’accepte pas les pirogues à moins de 120 kg car elles sont trop légères, elles ne résisteront pas à la houle ! », rappelle Alexandre Wolher.
En général, les va’a pèsent entre 140 et 150 kg, les équipes ajoutent ensuite ce qu’on appelle du lest, du surplus. Poids de musculation ou plombs de plongée sous marine, tout est bon pour ajouter un peu de poids afin d’atteindre le seuil minimum. Il est possible de mettre jusqu’à 6 lests. « L’astuce est de bien placer ces poids dans la pirogue. Par exemple, à l’avant, si on veut plus surfeur à tel ou tel endroit de la course, etc. On autorise les équipes à changer le poids de place dans le va’a mais à condition qu’elles nous préviennent en amont ». Et, aucune tricherie n’est possible… A la fin de chaque étape, les officiels vérifient que les lests sont toujours présents dans la pirogue, histoire que certains clubs n’en aient pas perdu en cours de course afin d’alléger leur embarcation et gagner en vitesse.
La pesée est aussi le moyen pour les officiels de prendre contact avec les équipes. « C’est un lien privilégié que nous avons, à ce moment-là, avec les rameurs », explique Alexandre Wolher. Ainsi, cela permet aux officiels de rappeler certaines règles mais aussi de montrer aux équipes qu’ils sont présents et disponible.
« Nous sommes à leur écoute, si ils ont besoin de quelque chose, nous sommes là pour eux ». En 24 ans de métier, Alexandre Wohler, chargé de la pesée mais aussi de la sécurité de la course, souligne l’importance du lien de confiance qu’il doit y avoir entre rameurs et officiels, notamment pour éviter les catastrophes. « En 24 ans d’Hawaiki Nui, il n’y a jamais eu de drame ! », confie l’homme ravis de la confiance mutuelle qui règne aujourd’hui entre les deux camps.