Le spectacle de danse d’Aurélie et sa troupe « les Tamari’i no Tahiti » se déroule ce samedi 18 avril, devant 300 personnes à Montréal, à la salle Ermitage, à partir de 19h30. Quinze jours avant le spectacle, la troupe annonçait déjà jouer à guichets fermés.
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« Les Vahine Tahiti, reines des neiges à Montréal » font déjà le buzz sur la toile depuis un mois, depuis le jour où elles ont mis en ligne sur les réseaux sociaux des photos des danseuses tahitiennes dans la neige.
Depuis, les répétitions se sont enchaînées, les costumes ont été fabriqués, la chorégraphie peaufinée… Le jour J approche. Menahere Lai est étudiante polynésienne en business à Montréal, ancienne présidente de l’AEPF (l’Association des Etudiants de Polynésie Française) et membre de l’orchestre des Tamarii no Tahiti. A la veille de leur spectacle, elle répond aux questions de Polynésie 1ère.
P1ère : Peux tu nous parler davantage du spectacle de danse des Tamari’i no Tahiti ?
Menahere : Aurélie Felez est la responsable de la troupe, elle est entourée d’une vingtaine de danseuses. Beaucoup sont des étudiantes polynésiennes à qui le pays et la danse traditionnelle manquent. Certaines sont originaires de métropole mais ont vécu un moment en Polynésie. Il y a aussi des québécoises tout aussi passionnées par notre culture qui s’investissent autant dans ce partage.
Il faut savoir que le groupe de danseuses a déjà fait deux représentations : une en 2013 et une l’année suivante. Deux danses ont été effectuées en 2013 (ote’a et aparima) avec disque musical et trois danses en 2014 (ote’a, aparima, solo) avec orchestre. Leurs représentations ont été intégrées dans un spectacle où étaient interprétés plusieurs styles de danses.
Au spectacle de cette année réservé exclusivement au groupe de danse « Tamari’i No Tahiti », vient s’ajouter une équipe d'une dizaine de garçons dont les chorégraphies sont dirigées par Manuarii Papin, en collaboration avec un orchestre composé de quatre musiciens guidés par Fakino Paoaafaite.
P1ère ; Parle nous de cette fameuse séance photo du mois dernier ? Le but était de faire la promotion du spectacle ? Vous n'avez pas eu trop froid...?
Menahere : Concernant la séance photos du mois dernier dans la neige, elle a été réalisée dans le cadre d’un projet artistique dirigé par Geneviève et Melissa Chabot, danseuses du groupe, en collaboration avec le photographe Vassili Bourassa. Cela tombait bien car les photos ont pu être utilisées pour promouvoir le spectacle. Les conditions étaient magnifiques pour faire de belles photos mais il est vrai que c’était assez difficile pour les danseuses. Il faut le reconnaître, cela fut une expérience un peu douloureuse pour les filles qui ont dû affronter le froid et la neige. Elles sont allées au beau milieu d’un parc de la ville et se sont changées sur des serviettes posées par terre. Étant donné qu’il neigeait, la neige a mis deux minutes pour recouvrir les serviettes. Pour la plupart, le froid ne dérangeait pas trop le milieu du corps mais leurs extrémités étaient gelées. Certaines ne sentaient plus leurs doigts et leurs orteils. Cependant elles ont quand même pris un réel plaisir et ont bien rigolé. Le rendu est magnifique.
Les costumes portés lors de cette séances sont des « morē » qu’Aurélie a fait ramener de Tahiti avec l’aide de sa famille. Des costumes qu’elle a elle-même faits ou qu’elle a récupéré de ses anciens spectacles à Tahiti avec l’école de danse O Raineari’i de Heirani Salmon. Toutes les filles sur les photos font partie du groupe de danse d’Aurélie. Les trois filles sur la photo ci-dessous sont Loanah Wong, Aurélie Felez et Pauline Sillinger (de gauche à droite). Toutes les trois ont un passé de danseuse bien rempli.
À la séance photo étaient également présentes les jumelles québécoises Melissa et Geneviève Chabot, Aude Constantin, Joy Pouliquen, Vanessa Phillipon, Daphné Voyatzis, et le photographe Vassili Bourassa.
Plus d’infos sur le spectacle des Tamari’i no Tahiti sur leur page événement :
https://www.facebook.com/events/1613237962246530/
Quelques extraits des répétitions...
Depuis, les répétitions se sont enchaînées, les costumes ont été fabriqués, la chorégraphie peaufinée… Le jour J approche. Menahere Lai est étudiante polynésienne en business à Montréal, ancienne présidente de l’AEPF (l’Association des Etudiants de Polynésie Française) et membre de l’orchestre des Tamarii no Tahiti. A la veille de leur spectacle, elle répond aux questions de Polynésie 1ère.
P1ère : Peux tu nous parler davantage du spectacle de danse des Tamari’i no Tahiti ?
Menahere : Aurélie Felez est la responsable de la troupe, elle est entourée d’une vingtaine de danseuses. Beaucoup sont des étudiantes polynésiennes à qui le pays et la danse traditionnelle manquent. Certaines sont originaires de métropole mais ont vécu un moment en Polynésie. Il y a aussi des québécoises tout aussi passionnées par notre culture qui s’investissent autant dans ce partage.
Il faut savoir que le groupe de danseuses a déjà fait deux représentations : une en 2013 et une l’année suivante. Deux danses ont été effectuées en 2013 (ote’a et aparima) avec disque musical et trois danses en 2014 (ote’a, aparima, solo) avec orchestre. Leurs représentations ont été intégrées dans un spectacle où étaient interprétés plusieurs styles de danses.
Au spectacle de cette année réservé exclusivement au groupe de danse « Tamari’i No Tahiti », vient s’ajouter une équipe d'une dizaine de garçons dont les chorégraphies sont dirigées par Manuarii Papin, en collaboration avec un orchestre composé de quatre musiciens guidés par Fakino Paoaafaite.
P1ère ; Parle nous de cette fameuse séance photo du mois dernier ? Le but était de faire la promotion du spectacle ? Vous n'avez pas eu trop froid...?
Menahere : Concernant la séance photos du mois dernier dans la neige, elle a été réalisée dans le cadre d’un projet artistique dirigé par Geneviève et Melissa Chabot, danseuses du groupe, en collaboration avec le photographe Vassili Bourassa. Cela tombait bien car les photos ont pu être utilisées pour promouvoir le spectacle. Les conditions étaient magnifiques pour faire de belles photos mais il est vrai que c’était assez difficile pour les danseuses. Il faut le reconnaître, cela fut une expérience un peu douloureuse pour les filles qui ont dû affronter le froid et la neige. Elles sont allées au beau milieu d’un parc de la ville et se sont changées sur des serviettes posées par terre. Étant donné qu’il neigeait, la neige a mis deux minutes pour recouvrir les serviettes. Pour la plupart, le froid ne dérangeait pas trop le milieu du corps mais leurs extrémités étaient gelées. Certaines ne sentaient plus leurs doigts et leurs orteils. Cependant elles ont quand même pris un réel plaisir et ont bien rigolé. Le rendu est magnifique.
Les costumes portés lors de cette séances sont des « morē » qu’Aurélie a fait ramener de Tahiti avec l’aide de sa famille. Des costumes qu’elle a elle-même faits ou qu’elle a récupéré de ses anciens spectacles à Tahiti avec l’école de danse O Raineari’i de Heirani Salmon. Toutes les filles sur les photos font partie du groupe de danse d’Aurélie. Les trois filles sur la photo ci-dessous sont Loanah Wong, Aurélie Felez et Pauline Sillinger (de gauche à droite). Toutes les trois ont un passé de danseuse bien rempli.
À la séance photo étaient également présentes les jumelles québécoises Melissa et Geneviève Chabot, Aude Constantin, Joy Pouliquen, Vanessa Phillipon, Daphné Voyatzis, et le photographe Vassili Bourassa.
Plus d’infos sur le spectacle des Tamari’i no Tahiti sur leur page événement :
https://www.facebook.com/events/1613237962246530/
Quelques extraits des répétitions...