Le studio flottant du magazine Bleu Océan

Un voilier pour une grande mission : la réalisation des magazines et documentaires Bleu Océan. Pour sa 3ème saison, ce sont les archipels qui seront mis à l’honneur. Mais il aura fallu un an de préparation pour équiper le navire et l’adapter à tout le matériel que nécessite le tournage et montage.

Un voilier transformé en studio flottant. Le rêve devenu réalité de Louis Monzies. Le trentenaire réalise les documentaires et magazines de l’émission Bleu Océan. Du tournage au montage à l’écriture du magazine, puis la pose de la voix, il produit tout du début à la fin. "J’utilise un ordinateur pour le montage. Ça c'est un moniteur externe parce que lorsqu'on fait du montage vidéo il faut toujours qu'on ait deux écrans, c'est plus pratique. Et, après on a des disques durs et un micro pour enregistrer des voix off", explique Louis Monzies

Le matériel nécessaire pour produire 10 documentaires de 26 minutes et 30 magazines de 13 minutes, grâce à un voilier totalement autonome en énergie. "Finalement le plus compliqué, c’est de réussir à gérer avec un matériel qui consomme peu d’énergie parce qu’en fait tout ce qu’on voit là est alimenté par mes panneaux solaires et mon éolienne. Donc, il a fallu acheter, un peu moduler (...) En fait, on s’adapte"

 

On produit notre électricité, on produit notre eau douce. On peut donc aller dans les îles et rester longtemps

Louis Monzies

 

Adaptation aussi pour Anaïs, la compagne de Louis. Elle est infirmière. Lors des précédents tournages, elle aidait Louis pour filmer quelques plans supplémentaires. Pour cette mission d’un an, elle a dû s’organiser autrement. "Mon travail m’a accordé un congé sans solde qui me permet du coup de l’aider sur les tournages. Je suis en train de passer mon diplôme de drône. Comme ça j’espère pouvoir l’aider encore mieux grâce à des belles images aériennes et faire vraiment partie de l’aventure."

L’aventure Bleu Océan saison 1 et 2 était plutôt sur Tahiti et Moorea. Il aura fallu un an pour finaliser ce bateau, destiné à mettre à l’honneur les quatre autres archipels de la Polynésie. "On produit notre électricité, on produit notre eau douce. On peut donc aller dans les îles et rester longtemps et on ne dépend pas des avions. On peut vraiment rencontrer les personnes et faire des sujets plus intéressants, être vraiment proches des gens des îles qui méritent aussi d’avoir leur émission", confie celui qui navigue depuis le plus jeune âge.

Départ pour les Australes, dont le premier arrêt est Raivavae. Puis direction les Tuamotus, avant de voguer vers les Marquises, pour finir par les Gambiers. Le retour du voilier à Tahiti est prévu pour octobre 2022. 

 

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