A l'appel de l' un de leurs syndicats, une partie des employés du SAS menacent de se mettre en grève dès mardi prochain. Conditions de travail et reliquat d'heures supplémentaires non payées sont les principales revendications. Ces agents de sécurité du pays espèrent des négociations rapides.
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On les aperçoit derrière des grilles et des guérites depuis la dissolution du GIP. Ce sont les 130 membres du S.A.S., service d'assistance et de sécurité, qui assurent aussi pour le pays la surveillance de nombreux lieux publics. Et certains d'entre eux ressentent un malaise face au dysfonctionnement de leur service.
"Au niveau du fonctionnement", précise Moana ludjino employé du S.A.S., "c'est la politique du parti pris ! Y a certains d'entre nous qui obtiennent de l'avancement seulement. Les autres sont mis à l'écart, sous peine de ne pas avoir obtempéré".
Des négociations devraient avoir lieu dans les prochains jours, sous l'égide de l'inspection du travail.
"Au niveau du fonctionnement", précise Moana ludjino employé du S.A.S., "c'est la politique du parti pris ! Y a certains d'entre nous qui obtiennent de l'avancement seulement. Les autres sont mis à l'écart, sous peine de ne pas avoir obtempéré".
Les hommes du président prêts à se mettre en grève
Thierry Stampfler / Hubert Lyao
Des conditions de vie plus décentes à Tupai
Dans les locaux du syndicat A Tia I Mua, on veut croire que les négociations aboutiront avant la grève annoncée pour mardi. Les principales revendications concernent des heures supplémentaires non versées parfois depuis 3 ans, et des conditions de vie plus décentes pour les agents travaillant à Tupai. C'est ce que répète Heifara parker , du syndicat Atia i Mua: "depuis nous avons tenu des réunions mensuelles avec la direction, et même fait des propositions. Mais de leur côté, c'est la passivité. C'est pour cela que nous allons à la grève"Des négociations devraient avoir lieu dans les prochains jours, sous l'égide de l'inspection du travail.