Réserve de biosphère, lagon bleu turquoise et visite de l'atoll encore sauvage... Fakarava regorge d'arguments pour séduire les visiteurs des quatre coins du globe. "C'est comme le paradis, nous avons fait du snorkling dans la passe sud et une randonnée autour de l'île", dit Catherine, une touriste danoise. "J'ai plongé avec les requins gris", s'extasie le jeune Holder, "la couleur du lagon et tous les merveilleux poissons de toutes les couleurs magnifiques, et l'accueil des gens c'est vraiment fabuleux !", lâche Anne une touriste de Métropole.
Sublimer les coquillages ramassés sur les plages c'est le travail minutieux de Tuia. Cette artisane expose avec 4 autres associations ses plus belles créations. Les touristes sont de plus en plus nombreux. Si bien que l'année a été très chargée en créations. "De janvier à avril, ce sont les mois où on travaille énormément, on a les grands paquebots. En juillet, on aura plus de voiliers à cause de la reproduction des loches marbrées, les mérous, qui sont au sud. Pendant cette période-là on aura beaucoup de voiliers dans le lagon", détaille Tuia.
Dans une pension de famille, ouverte il y a 4 ans, les 3 bungalows sont loués tout au long de l'année. Comme les autres logements touristiques de l'atoll, il faut s'y prendre à l'avance pour espérer se dorer la pilule les pieds dans le sable. "A part le mois de mars qui est un petit peu plus calme, le reste de l'année on est presque complet. Je trouve que Fakarava se développe un peu plus, les gens aiment beaucoup, c'est très joli, c'est encore très préservé, j'espère que ça durera le plus longtemps possible...en 4 ans, on a vu l'évolution", explique Valérie Barbery, gérante d'une pension de Fakarava.
Le soleil est beau fixe pour les pensions de famille et les meublés de tourisme. Certains enregistrent une hausse de 15% de leur chiffre d'affaires annuel.
Le reportage de Mélissa Chongue :