"Je suis extrêmement fière d'avoir été choisie, c'est une reconnaissance de ce que j'ai fait depuis que je suis jeune, notamment aider les gens. C'est mon feeling. J'ai d'ailleurs été décorée de la médaille de Chevalier de l'Ordre National du Mérite". Annick Paofai est surtout la première femme à avoir pratiqué le surf, en 1965, en Polynésie. "J'étais très garçon manqué, je suivais les surfeurs jusqu'à Papara, j'empruntais leur surf, j'avais à peine 14 ans". Plus tard, Annick se mariera avec un surfeur, Eric Paofai. Et elle encouragera ses enfants à surfer eux aussi dans la passe de Havae. "Les pêcheurs traitaient alors nos enfants de fous: on ne surfe pas sur le récif !:"
Si l'on connait le parcours de la Flamme Olympique à Tahiti, le 13 Juin 2024 (par tronçon, environ 18 km à parcourir depuuis Teahupoo, 6H30, jusqu'à Papeete, 18H, où la cérémonie d'allumage du chaudronaura lieu à Toata), les heureux élus n'ont été prévenus que ce lundi, par un mail officiel du COJO, pour la moitié d'entre eux. Ils sont une centaine au total.
C'est aux relayeurs eux mêmes de révéler leur nomination
Le COJO Paris 2024 entend respecter la loi sur la protection des données informatiques, et surtout, maintenir un petit suspens. "C'est aussi pour faire le buzz" précise Anna Chicou, de cellule Tuaro Nui du Pays qui a fait le casting. "Les 50 premiers porteurs de la flamme olympique sont vivement encouragés à partager l'info sur les réseaux sociaux".
Le recrutement doit mettre en avant les sportifs locaux, qu'ils soient connus ou inconnus, pourvu qu'ils soient actifs dans la promotion du sport et de ses valeurs
Barbara Martins Nio, Responsable du site de Tahiti pour Paris 2024
A l'origine, ce sont les communes et les fédérations labellisées, mais aussi les sponsors, qui ont proposé leur liste au Pays. Le nombre total de candidats au relai reste inconnu.