8 ans que Coco fait découvrir la vague mythique de Teahupoo. Dès le mois d’avril il entame ses rotations. Et il s’arrête bien après la fin de la compétition. "A partir de là, fin août, ça y est après les vagues retombent. Les gens, y a toujours. Peu de gens mais moins que comme quand il y a une compétition...On compense toujours par autre chose, si mon activité ne marche pas trop, et bien on retourne dans le faa'apu, ou bien on fait de la pêche. On fait vraiment quelque chose d’autre. Mais sinon j’ai que ça comme activité, être prestataire nautique de Teahupoo", reconnaît Heremoana Tehuritaua, prestataire nautique depuis 8 ans.
Après la Tahiti Pro, les gardiens de l’océan ramènent leur monture. Cette année, la WSL a loué 12 jet-ski pour assurer la sécurité du spot. Et à chaque compétition, c’est la WSL qui rémunère les water patrol.
"Ça dépend des personnes ça peut aller de 250 à 300 000 et voire plus. Ça dépend, ceux qui louent les jet-ski, ceux qui font partie aussi de la water patrol et qui louent aussi des jet-ski à des surfeurs, à d’autres compétiteurs. Donc en fait voilà y a une fourchette qui peut aller de 250 voire plus, jusqu’à, aller je vais dire maximum 700 000", déclare Taaroarii Natua, water patrol dans la zone d’impact.
La Tahiti Pro, c’est également une manne financière pour toute la commune de Teahupoo. Et comme chaque année, la WSL a prévu le budget. "On verra quand toutes les factures vont tomber, avec les logements, les bateaux, les repas que l’on a pris ici. Donc pour le moment, on n'a pas encore l’ensemble, mais voilà. On devrait avoisiner les 60 à 70 millions cfp", estime Pascal Luciani, manager des compétitions de surf pour la WSL.
L’année prochaine, la compétition de la Tahiti Pro sera avancée au mois de mai. Elle se déroulera juste avant l’épreuve de surf des Jeux Oympiques, prévue en juillet 2024, là aussi à Teahupoo.
Regardez le reportage de Kaline Lienard :