Un nouvel onglet a vu le jour sur le site de la chambre territoriale des comptes : la plateforme citoyenne. Elle permet à tout internaute qui le souhaite, de contribuer aux rapports de la CTC en proposant un thème de contrôle en ligne. Ces propositions permettront de donner des pistes de travaux à la Chambre.
Tisser de nouveaux liens avec les citoyens
Cette participation citoyenne lancée depuis le début du mois de septembre, est ouverte jusqu'au 6 octobre. L'objectif du nouveau président de la juridiction : se rapprocher des citoyens et leur redonner confiance en l'action publique.
C'est dans le même but que la traduction en tahitien de tous les rapports produits depuis 2019 a été mise en place. Récemment, une synthèse sur l'île des Gambier a même été traduite en mangarevien, précise Jean-Luc Mercier.
C'est une première pour la CTC, qui se base sur l'expérimentation réussie de la Cour des comptes.
[On] fera la même chose : on regardera les thèmes qui ont le plus de succès, si ce sont des nouveaux thèmes par rapport à nos travaux parce-que ce n'est pas la peine de faire des travaux sur ce qu'on a déjà pu faire et on regardera la faisabilité en fonction de nos moyens et de notre ressort.
Jean-Luc Le Mercier
La CTC publie en moyenne 14 rapports par an, qui relèvent toujours du domaine public.
"Nous formulons des recommandations qui permettent à la gestion publique de s'améliorer. Lorsqu'on passe dans une commune, si on fait le bilan sur une année, 73% de nos recommandation sont suivies. Cela veut dire que nous servons bien d'aiguillon à la justice publique. Nos rapports sont étayés avec des chiffres et des réponses de la collectivité. On s'échappe des fake news. Quand on permet l'amélioration des services publics de proximité aux citoyens, c'est une action dont je suis fier", atteste Jean-Luc Le Mercier.
La Chambre projette de s'intéresser bientôt au domaine de la Jeunesse. Elle a également informé le président du Pays Moetai Brotherson qu'il pouvait lui aussi proposer un thème de contrôle.
Jean-Luc Le Mercier répondait à Ibrahim Ahmed Hazi :