Des techniques de vente malhonnêtes, à commencer par la "réduflation" : une inflation masquée qui consiste à réduire les quantités, mais pas le prix.
L’ONG Foodwatch pointe du doigt par exemple les chocolats P... de la marque L. 6 chocolats en moins dans les mêmes boîtes cette année, mais un prix en hausse de 18%.
Autre technique avec le suremballage : des paquets trop grands. Le consommateur a l’impression d’acheter une grande quantité. En réalité, environ 1/3 d’air pour des pommes dauphines et une bûche au chocolat. Un suremballage qui génère aussi plus de déchets.
"On peut se faire plaisir tout en faisant attention aux prix...On compare beaucoup maintenant", dit une cliente. "Je regarde les prix en même temps, on vient avec la calculatrice sur le vini, on calcule à peu près", ajoute un client.
Autre technique : des étiquettes trompeuses. Exemple avec du foie gras sublimé par une touche d’Armagnac. Une touche si subtile qu’il n’y en a en fait moins d’un pourcent, 0,88%.
Un marketing abusif comme avec ce petit pot de confiture de figues, vendu 345 cfp les 50g, soit 6 900 cfp le kilo. 7 fois plus cher qu’un pot de confiture classique ! "C'est un conseil qui vaut tout le temps, pas que pour la période des fêtes. Globalement le consommateur doit faire attention à l'affichage, il doit vérifier quand il lit le prix au kilo, ce qui lui donne une indication sur le prix à payer, il doit veiller aux ingrédients", précise Sabine Bazile, directrice des Affaires économiques.
En période de fêtes, plus que le reste de l’année, le consommateur doit rester vigilant, bien lire les étiquettes et ne pas hésiter à opter pour des produits de substitution.
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