Climat : "On a tous notre rôle à jouer" déclare Maina Sage

130 gouvernements du monde discutent depuis une semaine au sujet du réchauffement climatique. L'environnement se dégrade d'années en années : arriverons-nous à y faire face ? Les états insulaires sont particulièrement concernés. Maina Sage souhaite voir la transition énergétique s'accélérer.

La député polynésienne Maina Sage participe à la COP26 en tant que porte-parole de la commission développement durable de l’Assemblée nationale. Elle siège aux côtés de 130 autres états du monde à la COP26 à Glasgow en Ecosse, qui se déroule depuis le 1er novembre 2021.

S'engager

A l'issue des discussions le 12 novembre, les différents pays doivent arriver à un commun accord visant à limiter le réchauffement climatique et ses effets sur les populations. 

Comment y arriver ? L'indice 1.5 semble presque inatteignable aux yeux de nombreux gouvernements. Si cette dynamique ne change pas, des îles risquent de disparaître à cause de la montée des eaux, s'inquiète Maina Sage. En cinq ans, l'augmentation des températures est passé de 3.7 degrés à 2.7 degrés, soit une légère diminution "encore trop faible" selon Maina Sage.

Pour être capable de respecter les engagements et effectuer cette transition énergétique, "il faut que l'on ait les moyens [financiers, ndlr]" poursuit-elle. La député profite donc de ce sommet sur le climat pour rencontrer ses homologues. "Il ne faut pas lâcher, la COP n'a pas pû se tenir l'année dernière. Il y a un relâchement qui s'est fait. Ces rendez-vous annuels permettent de pointer les engagements.

Accélérer la transition

Les consciences s'éveillent mais les émissions carbonne sont toujours aussi élevées. La température de la terre ne devait pas dépasser les 1.5 degrés par an. Pourtant, l'indice de hausse est estimé à 2.7 par les experts. Cet écart suscite de vives protestations : plusieurs milliers de personnes sont descendues dans les rues de Glasgow le 6 novembre. 

La Chine et l'Inde, deux des plus gros pollueurs du monde ne participent pas au sommet sur le climat. Pourtant, la préservation de la terre dépend de l'engagement de chacun :

On a tous notre rôle à jouer. (...) Bientôt il faudra contraindre pour atteindre l'objectif d'1.5 degrés ! 

Maina Sage - député


Par ailleurs, Simon Kofe, ministre des affaires étrangères de l’état de Tuvalu, avait enregistré son intervention dans l'eau. Un appel aux dirigeants pour les inciter à se remettre en question. L’archipel de Tuvalu culmine à seulement 5 mètres d’altitude et pourrait disparaitre d’ici 50 ans, selon les scientifiques.