Le monde du sport en Polynésie est unanime face à l’invasion russe en Ukraine. Depuis le début du conflit, de nombreux sportifs ont choisi de réagir à leur manière. Notamment en refusant de s’aligner face à un adversaire ou une équipe russes.
C’est le cas pour le tennis, la boxe, le basket-ball, l’athlétisme, le rugby ou encore le volley-ball dont le prochain championnat du monde doit justement avoir lieu en Russie en septembre. Les champions olympiques français et la Pologne, tenante du titre mondial, ont clairement annoncé qu’ils allaient boycotter ce rendez-vous.
Au fenua, les volleyeurs smashent également sur la même ligne. Michel Teuira de la fédération tahitienne de volley-ball au fenua avoue que "c’est douloureux pour les sportifs de haut niveau et en même temps, on ne peut pas rester insensibles même si on est éloignés. Ce sont des envahisseurs".
En football, la FIFA et l’UEFA ont également réagi pour faire pression sur le dirigeant russe, mais sans succès malheureusement. Pour autant, les footballeurs, les clubs et la sélection du 11 de la Russie sont aujourd’hui bannis de toute compétition. La Russie qui avait organisé la dernière Coupe du monde de 2018 est aujourd’hui écartée du prochain Mondial 2022 au Qatar.
Une décision parfaitement cohérente pour le président de la fédération tahitienne de football Thierry Ariotima. "On prône la non-violence, le respect, le fair-play…On ne peut pas être d’accord avec la guerre sinon tu n’es pas sportif", remarque-t-il.
Les grandes marques sportives ont aussi suivi le mouvement de la FIFA et de l’UEFA. C’est le cas pour la marque française ADIDAS, le partenaire officiel de le fédération russe de football. L’UEFA a elle décidé de rompre avec le géant russe de l’énergie Gazprom malgré les 40 millions d’euros de contrat. Et l’équipe de foot de Manchester United a de son côté décidé de se passer du soutien de la compagnie aérienne russe Aeroflot.